Le cancer gastrique (CG) compte parmi les néoplasmes les plus fréquents, doué d’une des plus fortes morbidité et mortalité. Le contrôle de l’angiogenèse tumorale représente l’un des objectifs majeurs du traitement antinéoplasique, car l’angiogenèse a un rôle important dans la croissance et le développement de la cellule.

Le ramucirumab, un anticorps monoclonal IgG1 (MoAb), inhibe la voie de l’angiogenèse en bloquant l’activation VEGFR-2. Les effets indésirables les plus fréquents associés aux inhibiteurs angiogéniques sont cardiovasculaires avec des effets secondaires à type d’hypertension artérielle systémique (HTA), de troubles thrombo-emboliques, de saignements, de retard de cicatrisation des plaies et de fistule. Nous rapportons un cas de lésion des cordes vocales secondaire à la prise de ramucirumab chez un patient présentant un cancer gastrique métastatique. Le patient avait présenté un enrouement passager mis sur le compte de la prise de ramucirumab.

La toxicité laryngée des agents anti-angiogéniques est rare. Malgré le fait que cet effet indésirable ne soit pas une complication potentiellement mortelle, il peut altérer considérablement la qualité de vie et doit être rapidement reconnu.