Rénovation de la prévention des épidémies au XIXe siècle. Rôle majeur de ses pionniers et novateurs de l’Académie de Médecine, injustement oubliés. - 10/07/19
RÉSUMÉ |
C’est à un devoir de mémoire vis-à-vis de l’Académie nationale de médecine que s’efforce de répondre cette chronique d’histoire en s’intéressant à des académiciens qui rénovèrent du tout au tout la conception de la prévention des épidémies de “ maladies pestilentielles exotiques “. Ils la firent passer d’une vision purement défensive de barrages aux frontières, celle de la loi de 1822 [1] très contraignante avec ses quarantaines et ses “ séquestrations “ en lazaret, à une stratégie offensive conduite au plus près du berceau des foyers épidémiques avec l’espoir éventuel de les détruire. Ainsi furent diminuées des dispositions contraignantes néfastes pour l’économie, et réalisée une coopération internationale aboutissant à poser les bases des prémices lointains de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). En raison de leurs liens privilégiés avec l’Orient, Prus, Fauvel puis son élève Proust eurent sur cette évolution une action majeurequis’exerçaavecuneremarquablecontinuitésurtroisgénérationsde1847à1903 [2] mais d’autres encore apportèrent leur contribution, Mélier, Brouardel ...
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots-clés : Épidémiés/prevention et contrôle, Législation médicale, Académies et instituts/histoire, Planification sanitaire, Hygiéne, Diffusion des innovations
Vol 195 - N° 3
P. 755-772 - mars 2011 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.