Propositions pour une réforme de l’Assurance maladie - 10/07/19
French national health insurance. Recommandations
Au nom de la Commission VIII (Assurance maladie)
Constitué de:
RÉSUMÉ |
Ces propositions découlent de l’état des lieux, présenté à l’Académie nationale de médecine en juin 2010. Leur objectif est d’améliorer l’efficience de l’assurance maladie en France tout en maintenant ses grands principes de solidarité, d’humanisme, de liberté et de responsabilité. Pour la prise en charge des affections de longue durée (près de neuf millions de personnes et de 60 % des dépenses de remboursement) : — des définitions plus précises doivent être données ; — les durées d’admission doivent être mieux adaptées aux données actuelles de la médecine ; — il convient que les protocoles médicaux de surveillance et de traitement soient plus précis. Dans les établissements hospitaliers il faut — diminuer les effectifs de personnel administratif et redéployer dans les services de soins le personnel soignant, affecté actuellement sur des postes administratifs ; — recentrer l’activité des médecins sur les soins en les soulageant des tâches administratives qui les accablent ; — contrôler le bien-fondé des prescriptions médicales et la pertinence des actes. Le service médical des caisses : mériterait d’être réorganisé dans un service unique pour tous les régimes, indépendant des services administratifs ; — son statut (recrutement, formation, promotions) doit être modifié ; — le recrutement d’hospitalo-universitaires consultants et de praticiens hospitaliers retraités volontaires, permettrait de mieux assumer une fonction de conseil en matière d’hospitalisation ; — par ailleurs, une augmentation des effectifs du service médical est indispensable. En matière de médicaments, les mesures doivent prendre en compte, à côté de l’aspect purement médical, la recherche, l’économie et l’industrie ; — les médicaments dont l’utilité n’est plus justifiée aujourd’hui ne doivent pas être remboursés ; — en revanche, le déremboursement total des médicaments à faible service médical rendu, risque d’aboutir à une substitution par de nouveaux médicaments plus coûteux ; les conséquences médicales des décisions concernant le prix de remboursement des médicaments devraient être mieux prises en compte ; — par dessus tout, il est indispensable, de parvenir à un bon usage des médicaments ; pour les médecins par la formation initiale en pharmacologie et en thérapeutique, puis par la formation continue ; pour le public par une éducation à la santé correcte et objective. D’autres propositions générales sont : — d’inciter à des comportements responsables par le retour à un ticket modérateur d’ordre public qui devrait être modulé ; — un contrôle des moyens humains et matériels affectés à l’offre de soins beaucoup plus rigoureux ; — en santé publique, un renforcement de la lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme et, plus généralement, contre toutes les drogues ainsi que contre l’obésité.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.SUMMARY |
These recommandations follow from the current situation analysis presented in front of the French academy of medecine en June 2010. Their purpose is to increase the efficience of the national health insurance system, keeping in mind its notions of solidarity, humanism and freedom. For long-term diseases, totally covered by public health insurance — clearer disease definitions must be done — attibution coverage length must be better appropriate to medical knowledge — follow-up protocols have to be more accurate. In public hospitals — administrative staff must dicrease — pratitionner activities have to become refocussed on patient’s medical care 3) better control of rightfulness of medical prescriptions and acts is fundamental. Physicians appointed by public health insurance — have to be group together into one medical service — their statut has to be modified — recruiting of just retired universitary or general hospitals physisians should lead to a better control of prescriptions in hospitals — otherwise, increasing the number of medical service physicians is necessary. Decisions for drugs must be take into account not only medical aspects but also research, economic, and industrial angels — drugs whose utility is not justified to day must not be covered by public insurance — on the other hand to no cover drugs with a low medical usefulness may result in substitution with better covered and more expansive other drugs — Overall to achieve a correct drug usage is essential, for medical students thanks to a better formation about pharmacology and therapeutic, for physician to a day release, and to the general public to accurate and objective informations. Other general recommandations are - to recreate a proportion of medical expenses payable by the patient to encourage citizens to get reponsible medical behavior, — a better control of human and material means allocated for care — for public health strenthening of fight against tobacco, drugs and obesity, — At least, it appears that the health minister should benefit of technic and human competences and prestige of other most important ministery departments. Independant administrative agencies must come back in the sphere of minister activity.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots-clés : Assurance maladie, Organisations et économie des soins de santé, Sécurité sociale
Key-words (Index medicus) : Insurance, health
Vol 195 - N° 4-5
P. 1121-1132 - avril 2011 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.