Les nématodes du genre Oesophagostomum. Un risque émergent pour l’homme et les grands singes en Afrique ? - 10/07/19
Nematodes of the genus Oesophagostomum : an emerging risk for humans and apes in Africa?
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RÉSUMÉ |
Les nématodes du genre Oesophagostomum sont des parasites intestinaux des ruminants, du porc et des primates. Ces parasites sont responsables d’une maladie parfois gravissime et qui est due à la formation de nodules dans la paroi intestinale. L’œsophagostomose nodulaire est endémique dans le nord du Ghana et du Togo. Dans ces régions, des enquêtes épidémiologiques ont été réalisées pour préciser l’histoire naturelle de la maladie chez l’homme. Des cas d’œsophagostomose nodulaire ont également été décrits chez des grands singes en Afrique. Des signes cliniques liés à la présence de nodules sont observés chez les animaux élevés dans les sanctuaires alors que les animaux sauvages, bien que parasités, ne semblent pas présenter de symptômes. Les mêmes espèces du genre Oesophagostomum sont identifiées chez l’homme et les grands singes et la question d’une transmission zoonotique reste ouverte. Au Ghana, la mise en évidence d’une structuration génétique des nématodes en fonction des hôtes (primates non-humains ou homme) suggère que l’œsophagostomose n’est que rarement zoonotique. En Ouganda, la situation semble différente et les infestations croisées sont probables.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.SUMMARY |
Nematodes of the genus Oesophagostomum are common intestinal parasites found in cattle, pigs and primates. They can cause severe illness, resulting from the formation of granulomas, caseous lesions and abscesses in the intestinal wall. Human oesophagostomosis is endemic in northern Ghana and Togo. In these regions, epidemiological investigations have been conducted to determine the biological characteristics, transmission dynamics and optimal management of clinical cases. Nodular oesophagostomosis has also been described in free-ranging chimpanzees and gorillas. Clinical signs associated with nodules have been observed in great apes raised in sanctuaries, while the health status of their wild counterparts does not seem to be significantly affected. It has been suggested that some nonhuman primates may act as reservoirs for human oesophagostomosis. In Ghana, identification of genetic differences among Oesophagostomum nematodes infecting different primate hosts suggests that oesophagostomosis is a rare zoonosis. In Uganda, where the situation is different, cross-infection is probably more frequent.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots-clés : Primates, Oesophagostomum, Transmission de maladie infectieuse, Zoonoses
Key-words (Index medicus) : Primates, Oesophagostomum, Disease transmission, infectious, Zoonoses
Tirés à part : Professeur Jacques Guillot, même adresse |
Vol 195 - N° 8
P. 1955-1963 - novembre 2011 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.