Le paludisme chez les hominidés - 10/07/19
Malaria in hominids
RÉSUMÉ |
Les parasites du paludisme (Plasmodium) qui infectent les grands singes sont particulièrement méconnus. Les premières descriptions des infections paludéennes chez les gorilles, chimpanzés et orangs-outans remontent aux premières décennies du XXe siècle, mais leur étude a été limitée dans les années 1930–1950 à quelques chimpanzés et dans années 1970 à quelques orangs-outans. Chez les grands singes d’Afrique, trois espèces fortement semblables à celles des humains furent répertoriées, parmi lesquelles P. reichenowi fut le plus étudié de par sa forte parenté phylogénétique à P. falciparum, le parasite le plus répandu en Afrique et le plus dangereux pour l’homme. Au cours de ces dernières trois années, des études moléculaires menées indépendamment sur des échantillons provenant de diverses populations de chimpanzés et de gorilles, ont montré non seulement une diversité inattendue des espèces de Plasmodium qui sont phylogénétiquement proche de P. falciparum, mais aussi des infections paludéennes dues à des espèces du paludisme humain. Ces observations ont générés des nouvelles perspectives sur l’origine et l’évolution de P. falciparum et fournissent une opportunité unique pour élucider les bases de la spécificité biologique de cette espèce néfaste.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.SUMMARY |
Malaria parasites (Plasmodium spp) that infect great apes are very poorly documented. Malaria was first described in gorillas, chimpanzees and orangutans in the early 20th century, but most studies were confined to a handful of chimpanzees in the 1930–1950s and a few orangutans in the 1970s. The three Plasmodium species described in African great apes were very similar to those infecting humans. The most extensively studied was P. reichenowi, because of its close phylogenetic relation to P. falciparum, the predominant parasite in Africa and the most dangerous for humans. In the last three years, independent molecular studies of various chimpanzee and gorilla populations have revealed an unexpected diversity in the Plasmodium species they harbor, which are also phylogenetically close to P. falciparum. In addition, cases of non human primate infection by human malaria parasites have been observed. These observations shed fresh light on the origin and evolutionary history of P. falciparum and provide a unique opportunity to probe the biological specificities of this major human parasite.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots-clés : Hominidae, Pan paniscus, Pongo, Plasmodium, Maladies des grands singes, Parasitologie
Key-words (Index Medicus) : Hominidae, Pan paniscus, Pongo, Plasmodium, Ape disease, Parasitology
Tirés à part : Professeur Georges Snounou, même adresse |
Vol 195 - N° 8
P. 1945-1954 - novembre 2011 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.