Les antidépresseurs préviennent le suicide... en attendant mieux ! - 30/06/19
Antidepressants do prevent suicide, at least pending something better...
RÉSUMÉ |
Le suicide représente un problème majeur de santé publique dans le monde avec 1,5 millions de morts annuels. La France est au septième rang de l’UE. Les patients souffrant de dépression représentent une majorité des sujets suicidés. Dans la mesure où en majorité ces sujets ne sont pas traités, il est légitime de considérer que traiter la dépression réduira la mortalité suicidaire. Cependant, les dix dernières années ont vu apparaître une controverse sur un éventuel effet suicidogène des antidépresseurs. Nous reviendrons sur les données issues des différents types d’études qui ont jeté l’opprobre un peu vite sur des médicaments qui permettent de sauver des vies lorsqu’ils traitent efficacement la dépression. En outre, la connaissance de la physiopathologie du trouble « conduite suicidaire » devrait conduire à proposer des cibles thérapeutiques pour des molécules innovantes qui permettront de prévenir le suicide.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.SUMMARY |
Suicide is a major public health problem worldwide, with about 1.5 million deaths each year. France ranks 7th in the EU. Patients with depression account for the majority of completed suicides. As most of these individuals are not adequately treated, it is conceivable that better treatment of depression would reduce suicide mortality. However, the last ten years have seen a controversy over a possible suicidogenic effect of antidepressants. Here we summarize data from the different types of studies that have cast a shadow over these drugs which can save lives when used effectively to treat depression. Better knowledge of the pathophysiology of “ suicidal behaviour disorder “ should identify therapeutic targets for innovative agents capable of preventing suicide.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots-clés : Antidépresseurs, Suicide, Endophénotypes
Key-words : Antidepressants, Suicide, Endophenotypes
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article. Tirés-à-part : Professeur Philippe Courtet, Département d’urgence psychiatrique, CHRU Montpellier, 191 avenue du Doyen Gaston Giraud — 34090 Montpellier. |
Vol 198 - N° 4-5
P. 881-892 - avril 2014 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.