Les fractures de contrainte se définissent comme des fractures survenant sans notion de traumatisme ni anomalie focalisée de l'os. Elles englobent les fractures de fatigue consécutives à des microtraumatismes répétés sur un os sain et les fractures par insuffisance osseuse survenant sur un os globalement fragilisé. Après un rappel physiopathologique, épidémiologique et clinique, les aspects en imagerie (radiologie conventionnelle, tomodensitométrie, imagerie par résonance magnétique et échographie) sont abordés en fonction du type de fracture, puis en fonction de l'os atteint. Le diagnostic positif repose sur trois éléments principaux : anamnèse, pauvreté de l'examen clinique et apparition retardée des signes radiologiques. La tomodensitométrie, l'imagerie par résonance magnétique et l'échographie pallient le retard de la radiologie conventionnelle, et permettent un diagnostic plus précoce.