NPS et conduite automobile en France et en Belgique : comparaison de données 2016/2017 - 10/05/18
Resumen |
Objectif |
Présenter une évaluation de la prévalence de l’usage de nouveaux produits de synthèse (NPS) par l’analyse des fluides oraux de populations de conducteurs soumis à un contrôle au bord de la route en 2016 et 2017, en France (région de Lille) et en Belgique (régions de Mons et de Malines).
Méthodes |
Elle repose sur l’analyse de résidus de salive récupérés dans les dispositifs usagés des tests immunochimiques salivaires DW (DrugWipe©-5S tests, Securetec) utilisés pour le dépistage des produits stupéfiants, DOA (cannabis, cocaïne, opiacés, amphétamines et dérivés). Une recherche de produits stupéfiants, de principes actifs de médicaments et d’autres toxiques incluant les NPS a été réalisée dans les résidus de salive des conducteurs, dried saliva spots (DSS) : (i) screening non ciblé par LC-HRMS (Xevo G2®-XS QToF, Waters), (ii) screenings « stupéfiants », « médicaments » et « NPS » par LC-MS/MS en MRM (Xevo® T-QS, Waters) [1 ].
Résultats |
Les principaux résultats des analyses des échantillons salivaires collectés en 2016 et 2017 en France et en Belgique sont présentés dans le Tableau 1. Les NPS décelés sont : A éthylone (1), méthylone (1), et MDPV(1) ; B JWH020 (2), HU210 (1), MDMB-Chmica (1), 5F-AKB48 (4), AM-694 (1), FUB-JWH018 (1), NEB (1), 3 ou 4 MMC (10), MDPV (2), 4-MEC (4), 3-FPM (1), 4-FA (1), EPH (2), 5-MeO-DALT (1), mCPP (1), kétamine (4) et MXE (1) ; C 4-méthyl-NEP (1), méthamnetamine (1), LSD (1) et EPH (1) ; D THJ-2201 (1), N-éthylhexédrone (1), alpha-PVP (4), 4-FMA (1), 3-FMP (1), EPH (2) et isopropylphénidate (2). Dans ces DSS, des produits stupéfiants (y compris dans les échantillons dépistés négatifs) et des médicaments ont été également décelés. Ces pourcentages d’usage de NPS (3 % en France, 10 % et 3 % en Belgique, en 2016 et 2017) sont à rapprocher des données sanguines disponibles en Belgique en 2015 (7 %) [2 ] et des résultats observés dans la salive de conducteurs aux abords d’un festival de musique en France à l’été 2017 (7,4 %) [3 ].
Conclusion |
Ces résultats (i) confirment l’intérêt de l’analyse des DSS des tests de dépistage salivaire, (ii) témoignent de la réalité d’une conduite automobile après avoir fait usage de NPS en France et en Belgique même si ces résultats ne concernent que des conducteurs qui ont été soumis à un contrôle dans ces deux pays (iii) tout en montrant une évolution des NPS consommés fournissant ainsi des données longitudinales dans ces populations de conducteurs.
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Vol 30 - N° 2S
P. S47 - juin 2018 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.