Cancers de la cavité orale - 21/04/18
Article en cours de réactualisation
páginas | 24 |
Iconografías | 12 |
Vídeos | 0 |
Otros | 6 |
Resumen |
Les cancers de la cavité orale représentent environ un tiers des tumeurs malignes des voies aérodigestives supérieures (VADS), atteignant le plus souvent la langue mobile et le plancher buccal. Plus de 90 % de ces cancers sont des carcinomes épidermoïdes. Les principaux facteurs de risque restent le tabac et l'alcool. Une minorité de ces cancers pourrait être liée à human papilloma virus (HPV), d'autres facteurs semblent aussi être impliqués. Ces tumeurs peuvent parfois se développer sur des lésions préexistantes dont la surveillance est essentielle. Leur diagnostic est en général facile. Il repose, dans tous les cas, sur l'étude histologique de la biopsie. Toute lésion suspecte, persistant depuis plus de trois semaines, mérite une évaluation par un oto-rhino-laryngologue (ORL). Le bilan préthérapeutique comprend un examen clinique ORL complet, des imageries (imagerie par résonance magnétique [IRM], tomodensitométrie [TDM], tomographie par émission de positons [TEP] scanner) et une endoscopie. Les progrès en matière d'imagerie ont amélioré la fiabilité du bilan d'extension. Ce bilan a pour but de déterminer le stade de la maladie et l'opérabilité de la tumeur. Les démarches pluridisciplinaires avec la réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) et la prise en compte du patient dans sa globalité ont permis de moduler les indications thérapeutiques. Le traitement des cancers de la cavité orale est avant tout chirurgical. Les tumeurs de stade précoce (stades I et II) sont volontiers traitées par chirurgie, par voie transorale, peu invasive avec de bons résultats tant carcinologiques que fonctionnels. Les tumeurs de stade avancé (stades III et IV) nécessitent l'association de plusieurs modalités thérapeutiques. Le plus souvent, il s'agit d'une chirurgie première, large avec reconstruction et radiothérapie postopératoire, associée à une chimiothérapie concomitante pour les tumeurs à haut risque de récidive. La radio-chimiothérapie de première intention est plutôt réservée aux tumeurs non résécables, aux patients inopérables ou aux patients refusant une chirurgie lourde et ses séquelles. Malgré des progrès indéniables dans la prise en charge de ces patients, la survie a peu progressé, contrairement à la qualité de vie. Le pronostic de ces cancers repose avant tout sur le stade au moment du diagnostic. La qualité de la résection chirurgicale, la présence de métastases ganglionnaires et l'existence de facteurs histologiques péjoratifs constituent des facteurs pronostiques majeurs mais l'état général et les comorbidités influencent également la survie et la qualité de vie après traitement. La surveillance post-thérapeutique est essentielle avec, pour objectif, le dépistage d'une récidive locale et/ou régionale mais aussi d'une seconde localisation dont la survenue (2 à 7 % par an) impacte directement la survie de ces patients. La poursuite de la lutte contre le tabagisme et l'alcoolisme reste le meilleur moyen de diminuer l'incidence des cancers de la cavité orale.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots-clés : Cavité buccale, Cancer, Carcinome épidermoïde, Chirurgie, Radiothérapie, Reconstruction, Suivi post-thérapeutique
Esquema
Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.
Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
La compra de artículos no está disponible en este momento.
¿Ya suscrito a este tratado ?