Mycoses à champignons noirs : chromoblastomycoses et phæohyphomycoses - 27/12/17
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Les mycoses à champignons noirs recouvrent, en dehors des mycétomes à grains noirs, deux entités cliniques : les phæohyphomycoses et la chromoblastomycose, caractérisées par la présence dans les tissus de filaments pigmentés associés à des éléments fongiques foncés. Les espèces incriminées sont issues du sol et des végétaux. Dermatose verruqueuse d'évolution chronique, habituellement sans tendance à la dissémination, la chromoblastomycose sévit essentiellement dans les régions (sub-) tropicales. On observe rarement en France des cas importés. Fonsecae pedrosoi et Cladophialophora carrionii sont les espèces les plus rencontrées, mais les outils moléculaires ont permis de décrire de nouvelles espèces. Le diagnostic immédiat repose sur la mise en évidence des cellules fumagoïdes (formes parasitaires du champignon). Le traitement est long et difficile, les rechutes fréquentes. La prise en charge associe le traitement physique (excise) au traitement médicamenteux, essentiellement par des azolés seuls ou associés à la terbinafine. Les phæohyphomycoses coiffent un ensemble disparate de mycoses cosmopolites, cutanées et profondes dues aussi à des champignons telluriques à parois mélanisées. Contrairement à la chromoblastomycose, elles ne produisent pas de cellules fumagoïdes et surviennent habituellement dans un contexte d'immunosuppression. Les espèces incriminées sont très nombreuses. Le spectre clinique est bien plus varié que dans la chromomycose : atteintes superficielles, cutanées, unguéales, oculaires ou profondes et disséminées au pronostic très sombre. Dans les tissus s'observent des filaments septés sur un seul plan, plus ou moins dilatés ou avec des éléments globuleux, à paroi épaisse et foncée. Les genres Alternaria et Exophiala sont les plus isolés en France métropolitaine. Le diagnostic moléculaire est plus rapide et précis suppléant aux difficultés d'identification des cultures. Le traitement est chirurgical et médical, avec essentiellement les azolés associés ou non à la terbinafine. La guérison dépend aussi de la maîtrise de l'affection sous-jacente et du renforcement des défenses immunitaires du patient.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots-clés : Chromoblastomycose, Phæohyphomycoses, Champignons dématiés, Immunosuppression, Traitements antifongiques
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