Dans la dernière décennie, les outils du diagnostic virologique se sont considérablement multipliés grâce au développement des techniques immunoenzymatiques et de biologie moléculaire. Cependant, le choix d'une stratégie de diagnostic est indispensable et repose sur une orientation clinique précise. Simultanément, on a observé une diversification et une aggravation des infections virales, en raison de l'augmentation des transplantations et de l'épidémie de syndrome de l'immunodéficience acquise (sida), accompagnées d'un accroissement des prescriptions d'antiviraux. Le suivi des patients recevant une chimiothérapie a imposé une quantification fiable de la charge virale. Ce sont la quantité de virus présente dans les fluides biologiques d'un sujet infecté, la mesure de la charge virale s'effectuant par différentes méthodes de quantification. L'apparition de virus résistants aux antiviraux a conduit au développement des techniques de détermination de la sensibilité in vitro aux antiviraux. Ces deux aspects, quantification de la charge virale et détermination de la sensibilité in vitro aux antiviraux, constituent dès maintenant une part importante du diagnostic virologique.

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