Leptospiroses - 01/01/02
Philippe Brouqui : Professeur des Universités
Unité des rickettsies, CNRS-UPRES-A 6020, faculté de médecine de Marseille, 27, boulevard Jean-Moulin, 13385 Marseille cedex 5 France
Guy Baranton : Professeur à l'institut Pasteur
Centre national de référence des leptospires, unité de bactériologie moléculaire et médicale, institut Pasteur, 25-28, rue du Docteur-Roux, 75724 Paris cedex 15 France
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Resumen |
La leptospirose est une zoonose causée par des spirochètes du genre Leptospira. De nombreux sérovars, regroupés en 23 sérogroupes, ont été impliqués en pathologie humaine, et sept espèces génomiques pathogènes ont été identifiées par des études d'hybridation acide désoxyribonucléique (ADN)/ADN.
Le réservoir des leptospires est principalement animal, mais se prolonge dans l'environnement. De nombreux mammifères domestiques et sauvages sont susceptibles d'être infectés, et les bactéries survivent de façon prolongée dans le sol et les eaux douces. La contamination humaine, en général indirecte, se fait à travers les muqueuses ou les excoriations cutanées, et par inhalation. Les activités agricoles et nautiques constituent les principaux facteurs de risque.
Cliniquement, la leptospirose est responsable de manifestations variées, allant d'un syndrome pseudogrippal bénin à une atteinte hépatorénale potentiellement létale. Une méningite lymphocytaire ou une hémorragie alvéolaire sont également des événements fréquents. Un score diagnostique a été proposé pour tenir compte de l'extrême polymorphisme clinique de la maladie.
Le diagnostic spécifique repose sur la culture, la sérologie et la détection moléculaire. Les leptospires peuvent être isolés dans le sang au début de la maladie, puis dans le liquide céphalorachidien (LCR) et les urines à partir de la deuxième semaine d'évolution. Le test de micro-agglutination sur lame demeure la méthode sérologique de référence. L'amplification par polymerase chain reaction d'un fragment du gène de l'acide ribonucléique ribosomal 16S permet un diagnostic précoce de la maladie.
Le traitement de première intention de la leptospirose fait appel à la pénicilline G par voie intraveineuse. Ampicilline, doxycycline et macrolides constituent des alternatives possibles. La prévention repose essentiellement sur le contrôle du réservoir animal et hydrique, mais des mesures prophylactiques individuelles, vaccination et chimioprophylaxie, ont été proposées pour les groupes exposés.
"Palabras clave" : Leptospira, spirochètes, zoonose, leptospirose, maladie de Weil, méningite aseptique, hépatonéphrite
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