Évaluation de l’immunogénicité du vaccin pneumococcique conjugué 13-valent chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde traités par étanercept - 16/09/17
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Résumé |
Objectifs |
Évaluation prospective de l’immunogénicité du vaccin pneumococcique conjugué 13-valent (PCV13) chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) traités par étanercept.
Méthodes |
Vingt-deux patients atteints de PR et sous traitement par étanercept (ETA) associé à du méthotrexate (MTX) (n=15) ou en monothérapie (n=7) pendant une durée d’au moins un an, ont été inclus. Un total de 24 patients souffrant d’arthrose et ne recevant aucun traitement biologique ni du MTX mais uniquement des AINS ou des analgésiques, ont été inclus pour former le groupe témoin. Une dose unique (0,5 mL) du vaccin PCV13 a été administrée à tous les sujets. Les taux d’anticorps pneumococciques ont été mesurés au départ, puis à 4 et 8 semaines à l’aide du test Elisa VaccZyme™ anti-PCP de type IgG. Selon les recommandations de l’American Academy of Allergy, Asthma & Immunology, la multiplication par deux ou plus du taux d’anticorps protecteurs était un indicateur de l’efficacité vaccinale (rapport des titres d’anticorps post-vaccination/prévaccination). Les taux d’anticorps et leur rapport ont été analysés par différentes méthodes et les paramètres de sécurité du vaccin (fièvre, infections, modification des traitements anti-rhumatismaux habituels) ont été évalués au départ, puis à 4 et 8 semaines post-vaccination.
Résultats |
Quatre semaines après la vaccination, on notait une augmentation significative des taux d’anticorps antipneumocoque dans les deux groupes. À 8 semaines, les taux d’anticorps diminuaient quelque peu dans les deux groupes mais restaient toutefois significativement supérieurs à ceux mesurés au départ. Si l’on compare les titres post-vaccination à 4 et 8 semaines entre les deux groupes, les taux moyens d’anticorps protecteurs étaient supérieurs dans le groupe témoin. Les facteurs prédictifs de la réponse protectrice ont été analysés selon un modèle de régression logistique. Dans le groupe PR, l’augmentation des taux d’anticorps à la 8e semaine par rapport aux taux de départ mettait en évidence une corrélation négative avec l’âge (coefficient de Spearman R=0,431 ; p<0,05). Aucun effet secondaire cliniquement significatif après l’administration du vaccin n’a été mentionné chez ces patients à l’issue de la période de suivi de 2 mois, avec un état médical stable chez tous les sujets.
Conclusions |
Chez les patients atteints de PR et traités par ETA, l’administration du vaccin PCV13 s’avère efficace et sûre et obtient une réponse protectrice à un et deux mois suivant la vaccination. Un âge plus élevé au moment de la vaccination a été identifié comme facteur prédictif de réponse plus faible. L’efficacité vaccinale pourrait s’avérer supérieure chez les patients PR moins âgés. La vaccination par le PCV13 est sûre chez les patients atteints de PR et sous traitement ETA.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Polyarthrite rhumatoïde, Vaccin pneumococcique conjugué, PCV13, Étanercept, Taux d’anticorps protecteurs
Esquema
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus. |
Vol 84 - N° 5
P. 418-422 - octobre 2017 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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