Facteurs entravant le don d’organes - 16/09/17
Resumen |
Introduction |
Dans un pays où les valeurs morales, humaines et religieuses constituent les fondements de la société, le don d’organes reste encore un tabou et ne fait toujours pas partie de la culture des citoyens.
Matériels et méthodes |
Enquête à l’aide d’un questionnaire destiné au personnel médical et paramédical des structures hospitalières universitaires impliquées dans le don d’organes, notamment les services de réanimation et de néphrologie, du CHU. Les 22 questions de l’enquête répondaient à 5 thèmes : l’opinion, évaluer le niveau de connaissances en matière de don d’organes, la justification explicite du refus, les déclarations avancées en cas de refus de don d’organes et les moyens pour encourager le don d’organe.
Résultats |
Parmi les personnes enquêtées, 30,3 % étaient des hommes et 69,7 % des femmes. La moyenne d’âge était de 25,5 ans. Parmi les personnes, 91,9 % sondées connaissaient la greffe rénale 85,4 % étaient au courant de l’existence d’une législation régissant le don et la greffe d’organes. Un quart pensaient que les actes de prélèvement et de greffe n’étaient effectués que dans les établissements publics de santé autorisés. Plus que la moitié des personnes acceptaient de donner leurs organes après la mort. Parmi le groupe d’enquêtés refusant le don de leurs organes après la mort, l’obstruction religieuse était en tête de liste des déterminants du refus avec une prévalence de 35,7 %.
Discussion |
Les maladies chroniques sont des affections de longue durée qui en règle générale évoluent lentement, responsable de 63 % des décès et nécessitent un traitement onéreux et coûteux. Parmi eux, l’insuffisance cardiaque qui a été estimée à 2,3 % dans la population adulte et à 1,8 % dans l’ensemble de notre population, on souligne aussi l’insuffisance rénale chronique qui présente un problème de santé public, la meilleure solution reste la greffe, option qui délivre le malade de la contrainte de l’hémodialyse et lui permet de retrouver une vie avec qualité meilleure.
Conclusion |
Les facteurs les plus importants, qui freinent le don d’organes dans notre pays, se résument en des facteurs liés à l’information et la communication, des facteurs législatifs, des facteurs liés aux ressources humaines, des facteurs psychoaffectifs, des facteurs organisationnels et des facteurs socioculturels.
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Vol 13 - N° 5
P. 416-417 - septembre 2017 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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