Le diabétologue libéral, après une formation longue qui lui confère une expertise dans la prise en charge des diabètes, et pas seulement pour le diabète de type 1, doit pouvoir prendre toute sa place dans l’organisation et le parcours de soins en ce qui concerne le diabète de type 2. En effet, les orientations politiques de santé actuelles tendent à surtout valoriser la place des soins de premiers recours. Toutefois, les diabétologues libéraux devront aussi savoir sortir de leur exercice – souvent solitaire – pour s’engager sans tarder dans les nouvelles organisations du parcours de soins et modes d’exercice en groupe (maison de santé pluri-professionnelle [MSP],etc.), sans quoi leur place risque d’être remise en cause alors que leur rôle est essentiel dans la prise en charge de cette affection complexe et évolutive. La tarification de nouveaux modes d’exercice constitue aussi un obstacle à inventer de nouvelles approches.

The private practice diabetologist, after a long training which gives him expertise in the management of diabetes and not only type 1, must be able to take his place in the organization and care path with regard to type 2 diabetes. Since current French health policy guidelines tend to emphasize the role of primary care. However, the private practicing diabetologist will also have to know how to get out of their -often solitary- practice to engage without delay in the new organizations of care and modes of group medical practice (health clusters or pluri-professional health centers,etc.). If not, their place is likely to be questioned while their role is essential in the management of this complex and progressive disease. The pricing of new modes of practice is also an obstacle to inventing and undertaking new approaches.