Infarctus cérébral artériel et thrombose des sinus veineux de la période périnatale - 23/01/17
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Resumen |
Le terme générique d'infarctus cérébral périnatal recouvre plusieurs syndromes qui se différencient par leur mécanisme, leur temporalité et leur présentation clinique. La prévalence est de 20 à 30 pour 100 000 naissances. On différencie l'infarctus cérébral artériel et la thrombose des sinus veineux cérébraux néonatals, donnant lieu à des manifestations précoces, et l'infarctus cérébral présumé périnatal, également divisé en accidents artériels et veineux périventriculaires, diagnostiqué après la période néonatale. La symptomatologie de l'infarctus cérébral artériel néonatal est caractéristique : (i) convulsions hémicorporelles répétées des premiers jours, (ii) chez un nouveau-né en bon état général, (iii) pour lequel la grossesse s'est déroulée normalement mais dont le per-partum a pu être perturbé. Les thromboses des sinus veineux ont une présentation plus systémique (convulsions multifocales, léthargie, hypertension intracrânienne, etc.), parfois éloignée des premiers jours de vie. L'imagerie par résonance magnétique confirme le diagnostic en montrant les lésions aiguës et apporte des éléments pronostiques. En cas de symptomatologie différée, l'accident n'est reconnu qu'après plusieurs mois ou années devant une hémiplégie infantile, voire une épilepsie. Il s'agit alors d'un infarctus cérébral présumé périnatal, et l'imagerie est déjà au stade séquellaire. Les soins aigus reposent sur le maintien de l'homéostasie : hydratation, température, prévention de la douleur, glycémie, hématose, etc., et le traitement de la cause et des complications. L'anticoagulation n'est pas indiquée en cas d'infarctus artériel mais est discutée individuellement pour les thromboses des sinus veineux. La poursuite du traitement antiépileptique n'est pas protectrice d'une épilepsie ultérieure. Les séquelles dépendent du type d'accident. Quasi constantes pour les accidents présumés périnatals - du fait du mode de révélation -, elles sont variables après un infarctus artériel néonatal, voire absentes après une thrombose veineuse. La plupart des enfants gardent cependant une déficience résiduelle avec deux caractéristiques : les séquelles sévères (déficience cognitive, épilepsie pharmacorésistante, paralysie cérébrale invalidante) qui sont l'exception, et les séquelles plus légères affectant plusieurs domaines d'activité et nécessitant une prise en charge médicosociale transdisciplinaire.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots-clés : Infarctus cérébral périnatal, Thrombose des sinus veineux, Hémiplégie infantile, Pathologie vasculoplacentaire, Imagerie cérébrale du nouveau-né
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