La qualité de vie est un élément fondamental chez les patients porteurs de VIH, celle-ci est souvent pauvre. Par cette étude, nous voulons vérifier l’effet d’une thérapie à base de massage durant un mois au niveau de leur qualité de vie. La qualité de vie est pauvre chez les patients atteints de maladies chroniques ainsi que chez les VIH. Une multitude de traitements (relaxation, méditation,…) ont déjà démontré leurs bénéfices sur la qualité de vie des patients dans de nombreuses situations. Il serait intéressant d’étudier l’effet du massage sur la qualité de vie de ces patients VIH. L’objectif de cette étude est de déterminer si le massage a un impact sur la qualité de vie chez les patients souffrant de VIH.

Des sujets porteurs du virus VIH ont été recrutés. Pour être inclus, les patients devaient avoir entre 18–70ans et être dans un état stable. Les sujets ont été répartis au hasard dans 2 groupes via www.randomizer.org/. Le questionnaire WHOQOL-HIV comporte 120 items et 37 questions importantes. Il est divisé en 6 domaines et comporte 29 facettes dont 5 à propos du VIH/sida. Ce questionnaire validé en français a été utilisé afin de déterminer la qualité de vie des patients. Il s’agit d’une étude prospective, randomisée contrôlée. Les sujets ont été avertis de l’étude par courrier et leur participation s’est faite sur base volontaire. La démarche suivie est la suivante :

– répartir les sujets de manière aléatoire en 2 groupes :

– un groupe témoin où l’on va évaluer leur qualité de vie via le questionnaire WHOQOL-HIV (validé en français) à 2 reprises (espacées de 4 semaines), aucun acte thérapeutique ne sera effectué chez eux. Un groupe où l’on va évaluer leur qualité de vie via le questionnaire WHOQOL-HIV au début et à la fin d’un mois de massage (séance 1×1h/semaine).

– comparer les résultats avant et après les séances de massage et comparer les 2 groupes.

Les participants ont entre 24 et 73ans. Les groupes témoin et intervention comportent respectivement 13 et 14 sujets (Fig. 1). Ces groupes étaient initialement semblables et le sont restés à la fin de l’étude. Il ne ressort de cette étude aucune amélioration de la qualité de vie aussi bien dans le groupe témoin qu’intervention entre le début et la fin de l’étude. Le massage n’a pas d’effet sur la qualité de vie des patients VIH en l’espace d’un mois. Le domaine 4, celui des relations sociales, est le seul paramètre à avoir évolué positivement entre les deux questionnaires dans le groupe témoin.

Le massage n’a pas amélioré la qualité de vie des patients de cette étude.