Bipédie chez les primates - 31/03/16

Doi : 10.1016/j.revpod.2016.02.003

Gilles Berillon ^a,^⁎ : Chargé de recherche, docteur au Muséum national d’histoire naturelle, Cyrille Cazeau ^b : chirurgien orthopédiste, François Druelle ^a,^c : Doctorant
^a UMR7194 CNRS-MNHN, Département de préhistoire, Musée de l’Homme, 17, place du Trocadéro, 75016 Paris, France
^b Clinique Victor-Hugo, 5, rue du Dôme, 75116 Paris, France
^c Functional Morphology Laboratory, University of Antwerp, Campus Drie Eiken, Universiteitsplein 1, 2610 Antwerp, Belgique

^⁎Auteur correspondant.

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Résumé

La bipédie est généralement associée à l’homme. Quelques éléments comparatifs, issus de travaux de terrain et expérimentaux, illustrent que la bipédie n’est pas le propre de l’homme et qu’il en existe de multiples autres formes spontanément réalisées et pleinement intégrées dans les répertoires positionnels divers des primates non humains. Ces études mettent également en évidence que ces bipédies humaines et non humaines peuvent impliquer des mécanismes distincts mais aussi des mécanismes communs.

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Summary

Bipedalism is generally associated to humans. Some comparative knowledges, stemming from field and experimental studies, illustrate that bipedalism is not unique to humans and that there are multiple other forms spontaneously adopted and fully integrated into the diverse positional repertoires of non-human primates. These studies also highlight that these human and non-human forms of bipedalism can involve distinct mechanisms as well as common mechanisms.

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Mots clés : bipédie, diversité, homme, primate non humain

Keywords : bipedalism, diversity, human, non-human primate