P-048: Antihypertensive treatment in peritoneal dialysis - 12/02/16
Profil des antihypertenseurs en dialyse péritonéale
Resumen |
Objectifs |
L'hypertension artérielle représente une complication majeure au stade terminale de l'insuffisance rénale, d'où le recours fréquent aux traitements antihypertenseurs lors de l'épuration extra-rénale. L'objectif est d'étudier les moyens thérapeutiques utilisés pour le contrôle tensionnel, ainsi que le profil évolutif des malades en dialyse péritonéale.
Méthodes |
Il s'agit d'une étude rétrospective ayant colligée 15 malades hypertendus en dialyse péritonéale (DP) entre mars 2008 et septembre 2015.
Résultats |
L'âge moyen est de 44 ans [29-69] avec une prédominance masculine (sex-ratio : 2,75). Parmi ces patients, 2 sont en dialyse péritonéale continue ambulatoire, et le reste en dialyse péritonéale automatisée, avec une ancienneté moyenne en dialyse péritonéale de 34 mois [3-95]. La néphropathie initiale est glomérulaire dans 5 cas (3 diabétiques et 2 néphropathies à IgA), interstitielle dans 4 cas, vasculaire ou indéterminée dans 3 cas chacune. La tension artérielle est sensiblement la même au cours du suivi avec une moyenne à 132/83mmHg et 138/80mmHg respectivement au début et à la fin du suivi du patient. Le nombre d'antihypertenseurs utilisés varie entre 1 et 5.
93 % des malades sont traités par un inhibiteur calcique, 40 % par un bétabloquant et 26 % par un antihypertenseur central. Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion et les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II sont utilisés dans un cas chacun. Le furosémide est par ailleurs prescrit chez 6 malades pour garder une éventuelle diurèse résiduelle. Le profil tensionnel est resté stable chez 7 patients. Il a nécessité l'intensification du traitement dans 5 cas et s'est amélioré dans 3 cas (avec arrêt du traitement dans un cas).
Conclusion |
La dialyse péritonéale permet un bon équilibre tensionnel grâce à une ultrafiltration continue, et la préservation d'une fonction rénale résiduelle grâce au maintien d'une diurèse résiduelle.
Les inhibiteurs calciques restent les plus prescrits, notamment en raison de leur innocuité au stade terminal de l'insuffisance rénale, de la possibilité d'une dose maximale avec une prise unique quotidienne et de leur disponibilité à l'hôpital.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Vol 64 - N° S1
P. S40 - décembre 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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