Hypertension artérielle masquée chez les patients atteints d’un syndrome d’apnées de sommeil - 16/09/15
Resumen |
Introduction |
L’hypertension artérielle (HTA) masquée est associée à la sévérité du syndrome d’apnées du sommeil (SAS) et à un retentissement cardiovasculaire. Elle concerne un tiers des patients ayant ce syndrome.
Patients et méthodes |
Étude prospective à propos de 19 patients consécutifs ayant une pathologie pulmonaire (SAS) et ayant bénéficié d’une mesure ambulatoire de la PA sur 24h (MAPA 24h), durant la période allant du mois de juin 2014 à mars 2015. Cette étude vise à déterminer la fréquence de l’HTA masquée parmi les patients ayant un SAOS et d’identifier les éléments cliniques prédictifs du SAOS chez ces patients.
Résultats |
Nos patients sont répartis en 12 hommes et 7 femmes d’âge moyen de 50±14ans. Le diabète était observé dans 4 cas (21 %), la dyslipidémie dans 3 cas (16 %) et le tabac dans 6 cas (31,6 %). Neuf cas étaient hypertendus. L’IMC moyen était 34,7±5kg/m2. Le SAS était sévère chez la majorité des patients. Les valeurs moyennes des PA globale, diurne et nocturne étaient en moyenne respectivement de 147,77/94,75mmHg, 137,36/77,73mmHg. Le diagnostic d’une HTA masquée était retrouvé chez 13 cas. Seuls 6 patients porteurs d’un SAS n’étaient pas porteurs d’une HTA masquée. La majorité des patients avaient un profil non dipper (diminution de la TA inferieur à 10 %).
Discussion |
Cette étude a montré la fréquence de l’HTA masquée dans notre population porteuse de SAS. La prévalence de l’HTA dans le SAS est de 50–60 %. L’existence d’un lien entre syndrome d’apnées du sommeil (SAS) et HTA permanente est discutée depuis de nombreuses années. Cependant, cette prévalence est élevée chez les patients ayant un SAS et, inversement, la prévalence du SAS est élevée dans une population d’hypertendus. Le problème majeur est que le SAS et l’HTA ont des facteurs de risque communs, en particulier l’obésité. Cette HTA au cours du SAS est principalement diastolique, masquée, à prédominance nocturne, réfractaire et plus fréquemment associée avec un statut non dipper.
Conclusion |
Le SAS augmente le risque d’HTA. Cette dernière peut étre masquée d’où l’intérêt de la mesure ambulatoire de la PA chez cette population.
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Vol 11 - N° 5
P. 403 - septembre 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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