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Le traitement mensuel par palmitate de paliperidone (PP) versus les traitements antipsychotiques oraux journaliers retarde les conséquences négatives de la schizophrénie en « vie réelle » (étude PRIDE) - 08/11/14

Doi : 10.1016/j.eurpsy.2014.09.040 
H.L. Starr 1, , L. Mao 2, S. Rodriguez 1, L. Alphs 1
1 Janssen Scientific Affairs, LLC, Titusville, NJ, États-Unis 
2 Janssen Research & Development, Titusville, NJ, États-Unis 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectifs

Un échec de traitement peut entraîner diverses conséquences à la fois pour le patient souffrant de schizophrénie mais aussi en terme de santé publique (arrêt du traitement, hospitalisation, addiction, arrestation/incarcération) [1, 2, 3]. Cette étude a comparé en vraie vie, les délais avant échec au traitement des patients souffrant de schizophrénie ayant des antécédents d’incarcération, traités soit par palmitate de paliperidone (PP) ou par des antipsychotiques oraux (APO).

Méthodes

Paliperidone Research In Demonstrating Effectiveness (PRIDE) est une étude en ouvert, prospective, randomisée, d’une durée de 15 mois, comparant le PP une fois par mois aux APO chez des sujets atteints de schizophrénie, avec des antécédents d’incarcération (NCT01157351). Les sujets ont été randomisés (1:1) en deux groupes :

– PP à doses flexibles (78–234mg) administrées une fois par mois ou à ;

– l’un des 7 APO couramment prescrits par l’investigateur.

Le critère de jugement principal était le délai avant échec du traitement (défini comme arrestation/incarcération, hospitalisation, suicide, arrêt du traitement ou supplémentation par manque d’efficacité ou mauvaise tolérance et/ou besoin d’intensifier les soins psychiatriques) évalué par la méthode de Kaplan-Meier.

Résultats

Un total de 450 sujets ont été inclus (sexe masculin=86,3 %). Le délai avant échec du traitement était significativement plus long avec le PP par rapport aux APO (médiane=416 vs 226jours avant arrêt du traitement ou supplémentation ; Rapport de risque [IC95 %]=1,43 [1,09, 1,88] ; p=0,011). Les taux d’échecs du traitement étaient de 39,8 % avec le PP et de 53,7 % avec les APO. Des résultats similaires ont été observés pour le délai avant hospitalisation ou arrestation/incarcération (médiane450 vs 274jours ; rapport de risque [IC95 %]=1,43 [1,06, 1,93] ; p=0,019). Les événements indésirables les plus fréquents (PP vs APO,10 %) étaient : douleur au site d’injection (18,6 % vs 0 %) ; insomnie (16,8 % vs 11,5 %) ; prise de poids (11,9 % vs 6,0 %) ; akathisie (11,1 % vs 6,9 %) ; anxiété (10,6 % vs 7,3 %).

Conclusion

Le traitement mensuel par PP injectable retarde significativement le délai de survenue d’un large éventail de conséquences négatives de la schizophrénie en vie réelle.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Schizophrénie, Thérapeutique, Antipsychotiques, Palipéridone


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Vol 29 - N° 8S

P. 658-659 - novembre 2014 Retour au numéro
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  • Palmitate de palipéridone chez des patients atteints de schizophrénie, non-aigus mais symptomatiques, après échec d’un traitement par aripiprazole
  • P. Bergmans, L. Hargarter, P. Cherubin, E. Rancans, Y. Bez, E. Parellada, B. Carpiniello, P. Vidailhet, A. Schreiner
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