La sexologie en Norvège entre 2001 et 2011 : une étude comparative - 20/02/14
Résumé |
Les praticiens en sexologie norvégiens ont fait l’objet d’une étude transversale et comparative sur la base de deux enquêtes menées en 2001 et en 2011 portant sur leur expérience professionnelle, leur formation en sexologie, les approches thérapeutiques et les problèmes de sexologie clinique rencontrés. Les professionnels exerçant la sexologie en Norvège sont un petit groupe. L’Association norvégienne de sexologie clinique (NACS) comptait environ 150 membres en 2011. En 2001, un programme de formation continue en sexologie (de deux ans et demi sur un mi-temps) a débuté à l’université d’Agder. Cent soixante-quatre conseillers en sexologie ont été formés dans le cadre de ce programme depuis ses débuts. L’objectif de l’étude était de comprendre comment ces changements pourraient avoir influencé le champ de sexologie en Norvège. Les participants à l’enquête de 2011 diffèrent nettement de ceux qui ont répondu en 2001. Le champ de la sexologie compte plus de femmes praticiennes en sexologie, plus de diplômés du premier cycle universitaire spécialisés dans les domaines du social et de la santé, et moins de médecins et de psychologues. La gamme des approches thérapeutiques est plus étendue, mais n’inclut pas plus de méthodes de traitement sexologique. Les problèmes que rencontrent les praticiens de l’enquête sont à bien des égards similaires en 2001 et 2011, bien qu’en 2011 les praticiens indiquent que les problèmes sont plus nombreux dans la clientèle féminine, et que les problèmes relationnels et de désir sexuel ont augmenté dans leur clientèle masculine. En préconisant de prendre en compte l’importance d’un travail interdisciplinaire que décrit le modèle biopsychosocial, les auteurs recommandent de recruter des groupes professionnels variés et de continuer à susciter l’intérêt pour la sexologie des psychologues, des médecins et d’autres professionnels expérimentés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
In a comparative cross-sectional study Norwegian sexology practitioners have been studied in 2001 and in 2011 concerning professional background, sexology training, therapeutic approaches and clinical sexology problems. The Norwegian sexology professional group is small and the Norwegian Association of Clinical Sexology counted around 150 members in 2011. In 2001, a two-year half time further education program in sexology counselling started at the university of Agder. Since 2001, 164 sexology counsellors have been educated from this program. The objective of the study was to understand how these changes might have influenced the field of sexology in Norway. The participants in the 2011 study are significantly different from those who responded in 2001. More female sexology practitioners have entered the field. There are more respondents with a social and health bachelor degree, and fewer physicians and psychologists among the respondents. The participants use a wider range of therapeutic approaches, but not significantly more sexology treatment methods. The problems the participants see are in many ways similar in 2001 and 2011, but they report overall more problems from their female clients and more relational problems and problems with sexual desire from their male clients in 2011. Based on the importance of interdisciplinary work, described by the biopsychosocial model, the authors recommend recruitment of different professional groups, and the importance of maintaining the interests of psychologists and physicians and other experienced professionals in the field of sexology in Norway.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Sexologie, Conseil en sexologie, Thérapies sexuelles, Problèmes de sexologie clinique, Sexologie en Norvège, Professionnels de la sexologie
Keywords : Sexology, Sexology counselling, Sex therapy, Clinical sexology problems, Sexology in Norway, Sexology professions
Plan
☆ | An English version of this article is available on line, at http://dx.doi.org/10.1016/j.sexol.2013.12.002. |
Vol 23 - N° 1
P. 14-17 - janvier 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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