Dans un contexte d’ouverture des frontières, certains décideurs pensent qu’il faut faire évoluer la législation et uniformiser les possibilités de réalisation d’une gestation pour autrui (GPA) avec les pays limitrophes au nôtre. Sur le terrain, les professionnels médicaux exerçant dans les centres d’assistance médicale à la procréation (AMP) sont les premiers concernés car confrontés quotidiennement à l’infertilité de couples. Une étude a réalisé un état des lieux des représentations des professionnels de santé des centres d’AMP, rattachés à un centre hospitalier universitaire, sur la légalisation de la GPA, dans un contexte de révision des lois de bioéthique. Elle a montré, entre autres, la disparité et la singularité des représentations et des pratiques en fonction du sexe et du lieu d’exercice des professionnels.

The issue of gestational surrogacy. In a context of the opening up of borders, some decision-makers believe that it is necessary to change current legislation and bring the possibilities of gestational surrogacy into line with those in countries sharing a border with France. On the ground, medical professionals working in assisted reproduction centres are especially concerned because they are faced on a daily basis with couples’ infertility. A study was carried out to review the representations of health care professionals in assisted reproduction centres, attached to a university hospital, on the legalisation of surrogacy, in the framework of the revision of bioethics laws. It showed, among other things, the disparity and singularity of representations and practices depending on the professionals’ gender and place of practice.