Depuis longtemps, les blocs opératoires ont compris l’importance de la traçabilité des dispositifs médicaux implantables (DMI) lors des actes chirurgicaux. Désormais, celle-ci est obligatoire de la prescription à l’implantation depuis le 1^er janvier 2009. Dans le contexte de la tarification à l’activité et du contrat de bon usage, cette traçabilité n’est plus seulement sanitaire et sécuritaire, mais aussi financière, logistique et scientifique. Europharmat et l’Afssaps ont établi une liste des DMI à tracer, mais la complexité de leur circuit, la multiplicité des intervenants et surtout l’absence de codification et de symbolisation universelle des DMI rendent cette tâche difficile à atteindre de manière parfaite et exhaustive. L’informatisation semble être la solution la plus adéquate, mais sa réussite au quotidien nécessite une collaboration étroite entre les intervenants présents dans le circuit deas DMI.