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Myasthénie séronégative et myasthénie avec anticorps anti-MuSK : une série rétrospective de 20 cas - 09/11/09

Doi : 10.1016/j.neurol.2009.01.049 
S. Aubert a, b, , E. Salort-Campana a, b, J. Franques a, b, D. Uzenot a, b, J. Pouget a, b
a Centre de référence des maladies neuromusculaires et de la SLA, hôpital de La Timone, Marseille, France 
b Université de la Méditerranée, Marseille, France 

Auteur correspondant. Service de neurophysiologie clinique, hôpital de La Timone, 264, rue Saint-Pierre, 13385 Marseille cedex 5, France.

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Résumé

Introduction

Depuis la découverte, en 2001, des anticorps anti-Muscle specific tyrosin kinase (MuSK), l’étude des cas de myasthénie sans anticorps antirécepteur de l’acétylcholine (RACh) (dites jusque-là « séronégatives »), et associées ou non à ce type d’anticorps, a permis de retrouver des différences dans leur présentation clinique et paraclinique. Toutefois, les séries restent à ce jour peu nombreuses.

Méthode

Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur 20 patients présentant une myasthénie sans anticorps RACh, dont huit patients avec anticorps anti-MuSK et 12 patients sans anticorps anti-MuSK.

Résultats

Nous avons mis en évidence des différences significatives entre ces deux groupes, les patients anti-MuSK+ présentant plus fréquemment une atteinte bulbaire et une évolution plus sévère avec plus de séjours en réanimation pour détresse respiratoire. Concernant l’efficacité et la tolérance des différents traitements (inhibiteurs de l’acétylcholinestérase, corticoïdes, immunosuppresseurs), il n’y avait pas de différence entre les deux groupes étudiés.

Conclusion

Cette série permet ainsi de préciser davantage certaines caractéristiques, notamment cliniques, des myasthénies sans anticorps anti-RACh, et plus particulièrement les myasthénies associées aux anticorps anti-MuSK, et également leur réponse thérapeutique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Introduction

Despite the fact that anti-muscle specific tyrosine kinase (MuSK) antibodies have been discovered for seven years, only a few studies have, until now, focused on myasthenia without acetylcholine-receptors antibodies (ab) (formerly known as “seronegative myasthenia”), and among them, anti-MuSK-antibody-positive and -negative patients.

Method

We retrospectively studied 20 patients with “seronegative” myasthenia gravis, eight of them being anti-MuSK-ab positive, the remaining twelve being negative. We searched for clinical, neurophysiological, and therapeutic differences between the two groups (anti-MuSK-ab positive: anti-MuSK+ versus anti-MuSK-ab negative: anti-MuSK−).

Results

Anti-MuSK+ patients had more predominantly bulbar involvement and had more severe disease (these patients required referral to intensive care more frequently). There was no difference between the two groups concerning treatment efficiency and tolerance. Most of our patients were treated with acetylcholinesterase-inhibitors, and immunomodulatory or immunosuppressive drugs that could indirectly reflect greater severity. However, there was no difference in treatments for anti-MuSK+ versus anti-MuSK− patients.

Conclusion

These results both confirm and complete the preexisting data on RACh-negative myasthenia, and especially on myasthenia associated with MuSK antibodies.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Myasthénie auto-immune, Anticorps antirécepteur de l’acétylcholine, Anticorps anti-MuSK, Jonction neuromusculaire

Keywords : Myasthenia gravis, Autoimmunity, Acetylcholine receptor, MuSK antibody, Neuromuscular junction


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Vol 165 - N° 11

P. 901-910 - novembre 2009 Retour au numéro
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