Manifestations stomatologiques et maxillofaciales de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine - 05/07/19


Article à jour au 18/09/2024
Résumé |
Les manifestations stomatologiques sont constantes au cours de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Leurs expressions cliniques et leur importance dépendent de l'évolution de l'infection, et sont majeures au stade de syndrome d'immunodéficience acquise (sida). Elles sont principalement infectieuses, tumorales et, depuis quelques années, iatrogènes. Les infections sont surtout fongiques (candidoses), virales (herpès, zona, infections à papillomavirus humains, etc.), moins souvent bactériennes (streptococcies). Les maladies sexuellement transmissibles, en particulier la syphilis, sont en recrudescence préoccupante. Les principales tumeurs sont celles de la maladie de Kaposi (MK). Les intolérances médicamenteuses sont fréquentes et sont d'expression surtout dermatologique mais également stomatologique (syndromes de Stevens-Johnson et de Lyell), observées avec les sulfamides et certains antirétroviraux (ART). L'utilisation de thérapeutiques antirétrovirales hautement efficaces et prolongées (highly active antiretroviral therapy [HAART]) a entraîné une baisse de l'incidence de la plupart des pathologies opportunistes, complications infectieuses et tumorales (sauf les verrues buccales multiples et le zona). Elle s'est traduite par certaines conséquences comme le syndrome lipodystrophique (signes d'atrophie périphérique et d'hypertrophie centrale associés à des degrés divers avec un syndrome métabolique). L'allongement de la survie et les nouvelles méthodes de prophylaxie des infections opportunistes ont progressivement modifié les stratégies diagnostiques et thérapeutiques des manifestations stomatologiques de l'infection par le VIH.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Virus de l'immunodéficience humaine, Manifestations stomatologiques
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à ce traité ?