Évaluation de la réponse au traitement par vincristine chez les patients atteints de thrombopénie immunologique (TI) - 23/11/17
Résumé |
Introduction |
La TI est une maladie auto-immune plurifactorielle caractérisée par une destruction périphérique accélérée des plaquettes et une production médullaire inadaptée. Les corticoïdes constituent la 1re ligne thérapeutique (60 % cas). Le développement de nouvelles voies thérapeutiques notamment la vincristine a profondément modifié la prise en charge thérapeutique.
Objectif |
le but de cette étude est d’évaluer les résultats thérapeutiques du vincristine en matière d’efficacité et de tolérance, utilisé chez les patients présentant une TI.
Patients et méthodes |
Étude prospective descriptive ayant colligée sept patients pris en charge dans notre service sur une période de 11 mois allant de mars 2016 à février 2017 pour TI corticorésistante, corticodépendante ou après échec de la splénectomie et traités par vincristine.
Résultats |
Il s’agit d’une population d’un âge moyen de 41 ans avec des extrêmes allant de 18 à 64 ans, le sex-ratio F/H est de 2,5. Le diagnostic est évoqué devant la présence de manifestations hémorragiques chez tous les patients (100 % cas). Il s’agit le plus fréquemment de purpura cutané (pétéchial ou ecchymotique). On retrouve un seul cas d’hémorragie cérébrale. Les corticoïdes ont été utilisés chez tous les patients en 1re ligne, suivis de la splénectomie et du romiplostin dans 28,5 % des cas pour chacun en 2e ligne. Le recours à la vincristine a été proposé devant une thrombopénie sévère en 2e ligne dans 28,5 % des cas et en 3e ligne dans 57,1 % des cas. Le nombre de cures recommandées est de 4 cures dans 85,7 % des cas. Le taux de réponse complète est de 57,14 % (4 cas) avec un chiffre moyen de plaquettes de 183 000/mm3 ; une rechute est constatée chez un seul patient. Le taux de rémission partielle est de 42,8 % avec un chiffre moyen de plaquettes de 49 675/mm3. Le traitement est bien toléré chez tous les patients.
Conclusion |
Devant une TIà la phase aiguë qui ne répond pas a la corticothérapie, et dans notre contexte où le recours aux IGIV peut s’avérer parfois difficile, un traitement par vincristine seule ou associée à la dexaméthasone permet de passer le cap à la phase aiguë.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 38 - N° S2
P. A57 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?