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ORBIS pour la validation pharmaceutique des ordonnances : un logiciel actuellement inadapté à la pratique - 05/12/16

Doi : 10.1016/j.phclin.2016.10.040 
Laure Blanchard-Jacquet , Françoise Baud-Camus, Isabelle Debrix, Christine Fernandez, Florence Federspiel
 Pharmacie, Tenon, 4, rue de la Chine, 75020 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le logiciel ORBIS (société AGFA Healthcare), en cours de déploiement sur l’établissement, est un outil de prise en charge complet du patient comprenant, entre autres, le dossier administratif, le dossier médical, le dossier de soins, les résultats biologiques et d’imagerie. Les modules de prescription, de validation pharmaceutique (VP) et d’administration des traitements, ont été déployés dans un de nos services de médecine, le 16 février 2016. Le module de VP présente, depuis son déploiement, les principales limites suivantes : absence de moyen de notifier un refus de validation ou une validation avec réserve, absence de témoin de lecture des interventions pharmaceutiques (IP), et accès complexe pour le médecin au texte de l’IP et à un champ adapté pour y répondre. Notre objectif était d’évaluer en pratique l’impact de ces limites dans l’activité quotidienne de VP de niveau 2.

Matériels & méthode

Sur 3 mois, une VP de niveau 2 du service-test a été réalisée, depuis la pharmacie, selon les recommandations de bonnes pratiques d’analyse d’ordonnances de la Société française de pharmacie clinique. Les indicateurs retenus sont le nombre d’ordonnances analysées, les catégories d’IP réalisées, les modalités de transmission de ces IP aux prescripteurs et le taux d’IP acceptées.

Résultats & discussion

Six cent quatre-vingt-cinq ordonnances analysées ; 77 IP réalisées dont 53 (68,8 %) acceptées. Parmi les IP réalisées, 17 (22 %) ont concerné des problèmes de choix d’unité de prise lors de la prescription, entraînant de potentiels sous- ou surdosages lors de l’administration et suggère une possible défaillance dans l’ergonomie du module de prescription et un effort particulier à fournir en matière de formation des prescripteurs. ORBIS ne permet pas de notifier le refus ou la validation partielle d’une ordonnance. La réalisation d’une IP dans ORBIS nécessite, en plus de sa rédaction permettant sa traçabilité, une intervention orale systématique auprès du prescripteur afin de s’assurer de la prise en compte de l’intervention écrite et de la réponse apportée. Cette contrainte pour le médecin et pour le pharmacien allonge le temps nécessaire aux échanges et ne permet pas de faire de la distinction entre interventions urgentes et moins urgentes. Le système ne constitue donc pas une interface de communication écrite adaptée entre pharmacien et prescripteur.

Conclusion

Outre l’impossibilité de notifier le refus de validation d’une ordonnance, le module proposé actuellement par ORBIS n’est pas adapté à une VP de niveau 2 réalisée à distance du service. De ce fait, ce logiciel semble davantage exploitable dans les activités de VP de niveau 3, lorsque les interventions sont pour la plupart réalisées oralement auprès du prescripteur ; l’interface ne servant donc qu’à tracer les IP et à l’activité pharmaceutique. Les demandes d’évolution formulées auprès du développeur pour améliorer le module de VP n’ont pas, à ce jour, reçu de réponse satisfaisante.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Logiciel Orbis, Validation pharmaceutique, Intervention pharmaceutique


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Vol 51 - N° 4

P. 357-358 - décembre 2016 Retour au numéro
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