Caractéristiques et évolution clinique des évènements indésirables receveurs dus au virus de l’hépatite E, déclarés dans le système national d’hémovigilance - 07/09/15
Résumé |
Introduction |
De 2006 à 2014, et surtout durant les 3 dernières années, 21 cas d’hépatites par le virus E (VHE) fortement imputables à la transfusion ont été déclarés, soit 12,28 % des évènements indésirables receveurs (EIR) en lien avec un agent infectieux (n=134) ou 0,08 EIR VHE pour 105 PSL cédés.
Méthode |
Analyse rétrospective descriptive des EIR VHE d’imputabilité 2–3, déclarés de 2006 à 2014.
Résultats |
Seize EIR d’imputabilité 3 et 5 d’imputabilité 2 ont été identifiés. Le diagnostic est fréquemment posé à l’occasion d’un bilan de cytolyse hépatique. Le sex-ratio est de 2. Il s’agit majoritairement de patients immunodéprimés d’âge médian de survenue 55ans (extrêmes 5–89). Tous les types de PSL peuvent transmettre le VHE, indépendamment de leur mode de préparation. La guérison spontanée sans traitement est observée dans 5 cas. Le traitement par ribavirine a été instauré chez 11 sujets, sur une durée de 6 à 10mois. Sous ribavirine, la guérison clinique est obtenue en moins de 6mois d’évolution de l’hépatite (3 sujets), ou plus tardivement après une phase chronique de plus de 6mois chez 4 patients dont un a gardé des séquelles hépatiques mineures. L’enquête transfusionnelle et virologique a duré en moyenne 119jours (extrêmes 41–314). Le nombre de PSL testés virologiquement par EIR, via la biothèque transfusionnelle, varie de 1 à 118 (moyenne 34). Plusieurs fiches d’EIR nécessitent d’être complétées.
Conclusion |
L’enquête en hémovigilance des EIR VHE est lourde et longue. Le suivi de l’évolution clinique et biologique exige une collaboration multidisciplinaire très étroite. Un net bénéfice est attendu de la future fiche complémentaire d’aide à la déclaration.
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Vol 22 - N° 4
P. 235 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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