Analyse rétrospective des décès déclarés en hémovigilance, au niveau national et dans l’Union européenne, entre 2010 et 2013 et imputables à la transfusion sanguine - 07/09/15
, K. Boudjedir, R. Adda, A. Gautier, L. Aoustin, E. Pouchol, D. Labbe, N. FerryBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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Résumé |
Introduction |
Les auteurs ont voulu faire le point sur les caractéristiques des décès imputables à la transfusion déclarés de 2010 à 2013, bien que ceux-ci soient des événements rares.
Méthode |
Analyse rétrospective des décès imputables à la transfusion (imputabilité 2–3), déclarés, au niveau national et au niveau de l’Union européenne (UE), sur la période 2010–2013, par type de PSL et par nature de l’EIR.
Résultats |
Les évolutions 2010–2013 de la délivrance PSL en France et dans l’UE ainsi que celles des décès imputables à la transfusion (imputabilité 2–3) déclarés, pendant la même période, en France et dans l’UE sont illustrées respectivement en Tableau 1, Tableau 2, Tableau 3, Tableau 4.
On observe au cours de la période 2010–2013 :
– 18 décès d’imputabilité 2–3 (4–5 par an) ont été déclarés en France soit 0,14 décès pour 100 000 PSL délivrés ;
– 78 décès d’imputabilité 2–3 (20–22 par an) ont été déclarés dans l’UE soit 0,08 décès pour 100 000 PSL délivrés ;
– une diminution des décès liés à la qualité et à la sécurité des PSL (allergie, TRALI) ;
– une stabilité des décès liés aux infections bactériennes ;
– une augmentation des décès liés aux pratiques cliniques (TACO, incompatibilités).
Conclusion |
Ces résultats montrent un parallélisme des données françaises et celles de l’UE y compris dans la tendance de substitution des décès liés à la qualité et la sécurité des PSL par ceux liés aux pratiques cliniques. Ce constat est à interpréter avec prudence, étant donné le faible nombre de décès. Il s’avère néanmoins que les risques associés à la transfusion continuent à diminuer. Les changements dans les pratiques cliniques permettront de continuer dans cette voie d’amélioration.
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Vol 22 - N° 4
P. 234-235 - septembre 2015 Retour au numéro
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