L’activité de plasmaphérèse en France est directement liée au besoin du LFB en plasma matière première (PMP) pour le fractionnement. Elle est donc indirectement impactée par les fluctuations des marchés que le LFB passe avec les établissements de santé français, et donc à la concurrence internationale dans le domaine des médicaments dérivés du sang. Ce contexte impose à la filière plasmatique française des contraintes de réactivité et d’efficience. Certains pays s’interrogent sur un modèle économique propre au don de plasma bénévole. Sa performance repose avant tout sur une offre de collecte adaptée à des donneurs volontaires et disponibles, prêts à s’engager pour cette cause, et une utilisation optimisée des ressources mobilisées. En lien avec l’Université de Rennes 2, l’EFS Bretagne a mis en place une étude qualitative portant sur la motivation de donneurs réguliers de plasma. Des entretiens semi-directifs ont été réalisés avec un psychologue de la santé afin d’identifier certains déterminants psychosociaux propres à des donneurs de plasma réguliers. Les résultats, en cours d’analyse, seront présentés dans ce symposium.