Peut-on chez un patient en asystolie anticiper la notion d’arrêt cardiaque réfractaire avec un autre élément objectif que le temps ? - 07/09/15
Résumé |
Introduction |
Lors de la réanimation d’un patient en arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH), il a été observé une corrélation négative entre la dose cumulée d’adrénaline administrée et la survie [1 ]. Cependant, aucune étude ne s’est intéressée à déterminer si le nombre de bolus de 1mg d’adrénaline administré chez les patients en ACEH sur asystolie permettait de prédire l’absence de retour d’une activité cardiaque spontanée (RACS).
Matériel et méthodes |
Nous avons mené une étude observationnelle rétrospective de registre entre le 01/01/07 et le 31/12/13 sur la population de notre département. Le critère de jugement principal était le nombre de bolus de 1mg d’adrénaline administré lors des 30premières min. de réanimation.
Résultats |
Sur les 7années étudiées, 1532patients en ACEH non traumatique ont été réanimés en préhospitalier, dont 776 présentaient une asystolie lors de leur prise en charge. Le nombre total de bolus de 1mg d’adrénaline administré a une bonne valeur pronostique sur la prédiction de l’absence de RACS (aire sous la courbe ROC=0,89). La valeur seuil du nombre de bolus d’adrénaline qui prédit le mieux l’absence de RACS est de 9bolus, avec une sensibilité de 79 % et une spécificité de 91 % (Fig. 1).
Discussion |
Une dose cumulée d’adrénaline supérieure à 9mg lors de la réanimation d’un patient en ACEH préhospitalier en asystolie est associée à l’absence de RACS. Ces données semblent confirmer la définition temporelle de l’arrêt cardiaque réfractaire.
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Vol 1 - N° S1
P. A290 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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