Dexaméthasone intraveineuse versus dexaméthasone en infiltration dans les blocs de paroi analgésiques à la ropivacaïne lors de la chirurgie herniaire ambulatoire - 07/09/15
, Claire Debes, Florence Marchand Maillet, Marc BeaussierRésumé |
Introduction |
La dexaméthasone (DXM) est actuellement considérée comme l’adjuvant de choix des blocs analgésiques des membres, associant une grande innocuité à un allongement démontré de la durée des blocs. Cependant son intérêt a été peu évalué dans les blocs de paroi (TAP). Le but de notre étude était de comparer la DXM administrée en intraveineuse (IV) à la DXM administrée en infiltration (INF) associée à un TAP à la ropivacaïne en termes de durée d’action, d’analgésie et d’incidence des effets secondaires.
Patients et méthodes |
Étude prospective, monocentrique et observationnelle en simple insu menée de septembre 2013 à janvier 2015 dans l’unité de chirurgie ambulatoire de l’hôpital Saint-Antoine. Quarante patients de plus de 18ans bénéficiant d’une cure de hernie inguinale unilatérale en chirurgie ambulatoire ont été inclus. Le protocole anesthésique consistait en une anesthésie générale associée à un TAP à la ropivacaïne, la DXM était administrée à la dose de 8mg soit en IV (groupe IV), soit en INF (groupe INF). Le reste de la prise en charge était identique pour les deux groupes. Les scores de douleur, la consommation d’antalgique, la qualité du sommeil et la survenue de nausées/vomissements en postopératoire (NVPO) ont été relevés pour chaque patient. Un suivi téléphonique à j1 et j4 a été réalisé. Le critère de jugement principal était la durée du bloc de paroi évaluée par le patient (heure de retour à une sensation normale au toucher).
Résultats |
Les durées des TAP étaient respectivement de 1080 et de 1120minutes, pour les groupes DXM INF et IV (p=0,55). Une différence dans les scores de douleur à l’échelle numérique a été notée à j1 avec des scores de 3,5 [1–6] pour le groupe INF versus 2,5 [1–8] pour le groupe IV (p=0,048). Aucune différence n’a été retrouvée concernant la consommation d’antalgiques, l’incidence des NVPO, la qualité du sommeil ainsi que pour le score de douleur à j4 (p=0,28).
Discussion |
L’efficacité de la DXM en tant qu’adjuvant de la ropivacaïne pour l’allongement de la durée des TAP est identique quelle que soit la voie d’administration de la DXM.
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Vol 1 - N° S1
P. A160 - septembre 2015 Retour au numéro
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