Fongémies diagnostiquées au laboratoire de parasitologie-mycologie du CHU Mustapha d’Alger, Algérie (2004–2014) - 31/08/15

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Résumé |
Introduction et objectifs |
Nous rapportons 65 cas de fongémies diagnostiqués au laboratoire de parasitologie-mycologie du CHU Mustapha d’Alger en soulignant les aspects épidémiologiques et diagnostiques.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective de 10ans (2004–2014) qui a porté sur 463 hémocultures pratiquées chez 326 malades.
L’identification des levures a été réalisée par les mini-galeries Auxacolor (BioRad) pour toutes les souches isolées et par PNA-FISH Yeast Traffic Light (AdvanDx) pour 10 souches à partir de 14 hémocultures positives.
La sensibilité aux antifongiques de 42 souches (64,6 % des isolats) a été testée par l’antifongigramme Fungitest (BioRad).
Résultats |
Quatre-vingt-quatre souches ont été isolées de 463 hémocultures, 65 sont issues de 326 patients soit un taux de positivité de 19,9 %. Le sex-ratio est de 1,8 (42H/23F). Les adultes sont les plus touchés 64,6 % (42 adultes/14 enfants).
Cent pour cent des isolats sont des levures. Les candidémies prédominent avec un taux de 92,3 % (60/65) : Candida parapsilosis est l’espèce la plus isolée (36,6 %) suivi de C. albicans (31,6 %), C. tropicalis (23,3 %). Une fréquence faible a été retrouvée pour les espèces : C. krusei (3,3 %) et C. lusitaniae (1,6 %). Pour 2 levures (3,3 %), C. dubliniensis a été identifié (identification présomptive).
Cryptococcus neoformans a été isolée 4 fois (6,1 %) et Saccharomyces cerevisiae 1 fois (1,5 %).
Les services d’oncohématologie et de réanimation ont la fréquence de positivité la plus élevée (40 % des candidémies). Les facteurs de risques les plus retrouvés sont : la leucémie aiguë myéloïde, l’aplasie médullaire, la chimiothérapie, la neutropénie.
La cryptococcémie est survenue sur les terrains suivants : transplantation rénale (1 cas), maladie de Castleman (1 cas), VIH/SIDA (2 cas).
Dix 10 souches ont été identifiées par l’hybridation in situ : pour 6 C. parapsilosis et 1 C. krusei le PNA-FISH a identifié 6 C. parapsilosis et/ou C. albicans, et 1 C. glabrata et/ou C. krusei respectivement. Une parfaite concordance est obtenue pour 3 C. tropicalis. Pour 3 souches de C. neoformans et 1 souche de C. dubliniensis le PNA-FISH n’était pas contributif.
Parmi les souches testées par Fungitest, 4 souches de C. parapsilosis (18,1 % des isolats) et 2 souches de C. tropicalis (14,2 % des isolats) sont résistantes in vitro à l’amphotéricine B et 2 souches de C. tropicalis résistantes in vitro au fluconazole.
L’évolution était fatale pour 9 patients (13,8 %), favorable pour 8 et inconnue pour le laboratoire pour les malades restants.
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Vol 25 - N° 3
P. 237-238 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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