Problèmes éthiques posés par les nouvelles biotechnologies de la reproduction et des cellules souches - 24/08/15
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Résumé |
Les recherches sur les mécanismes hormonaux, qui contrôlent la reproduction chez les mammifères, ont pris leur essor au cours de la première moitié du xxe siècle. Ils ont entraîné une série de découvertes qui ont eu un impact considérable, non seulement du point de vue scientifique, mais aussi sur les mœurs. À côté de l’avènement de la pilule contraceptive, elles ont permis d’isoler et de cultiver in vitro le gamète femelle, de le féconder et d’obtenir un zygote qui continue à se développer hors de l’organisme maternel jusqu’au stade « blastocyste ». L’embryon, transféré dans une mère porteuse, se développe normalement jusqu’à terme : le premier « bébé éprouvette » est ainsi né en 1978. Mais, le simple fait de pouvoir cultiver l’œuf humain in vitro allait ouvrir d’autres voies et permettre d’accéder à d’autres progrès biologiques : les cellules souches embryonnaires (ES cells) obtenues à partir du blastocyste et, plus récemment, les cellules souches pluripotentes induites (iPS), que l’on peut dériver virtuellement de tous les types de cellules différenciées prélevées chez un individu adulte. On pouvait dès lors envisager l’avènement d’une nouvelle médecine, régénératrice car capable de remplacer les cellules déficientes ou absentes au sein même de l’organisme. À chacune des étapes de ces recherches, les scientifiques ont rencontré une vigoureuse opposition de la part du public : elles bousculaient les conceptions qu’avait l’homme de ses rapports avec la nature, notamment dans deux domaines sensibles : la sexualité et la reproduction. Les progrès de la science ont cependant été acceptés par le plus grand nombre dès lors que l’homme a compris qu’il pouvait en retirer un avantage.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Research about the hormonal mechanisms controlling reproduction in mammals has soared during the first half of the 20th century. It has produced a series of discoveries with important outcomes, not only scientific, but also impacting the ways of life. Besides the advent of the contraceptive pill, it has permitted to isolate and cultivate in vitro the female gamete, to fertilize it, thus obtaining a zygote that continues to develop until the blastocyst stage outside the maternal organism. The embryo, transferred into a foster-mother, develops normally until term: the first “test-tube baby” was born in this way in 1978. But the only fact of being able to cultivate the human egg in vitro was to open other possibilities and allow further biological advances: embryonic stem cells (ES cells) obtained from blastocysts and, more recently, from induced Pluripotent Stem cells (iPS), which can potentially be derived from all types of differentiated cell types obtained from adult individuals. From then on, the advent of a new medicine could be anticipated, regenerative because able to replace deficient or absent cells within the organism. As each of these steps was reached, scientists have encountered vigorous opposition from the people: the new potentials disturbed the conceptions that man had of his relationship to nature, in particular in two sensitive domains: sexuality and reproduction. The progress of science has however been accepted by most as soon as it was understood that humanity could anticipate advantages from these advances.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cellules souches embryonnaires, Fécondation in vitro, Médecine régénérative
Keywords : Embryonic Stem Cells, In vitro fertilization, Regenerative medicine
Plan
Vol 338 - N° 8-9
P. 571-575 - août 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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