L’hémorragie sous-arachnoïdienne en dix questions - 06/08/15
Résumé |
L’hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA) non traumatique présente une incidence annuelle de 9 pour 100 000 habitants. Il s’agit d’un évènement rare mais grave, avec une mortalité estimée à 40 % dans les 48 premières heures. Dans 85 % des cas, elle est liée à la rupture d’un anévrisme intracrânien. À la phase précoce, dans les 24 premières heures, le scanner cérébral associé à un angioscanner du polygone de Willis est l’examen recommandé pour le diagnostic positif d’HSA et pour le diagnostic étiologique, à la recherche d’un anévrisme intracrânien. L’IRM cérébrale peut être proposée si l’état clinique du patient le permet. La séquence FLAIR est plus sensible que le scanner pour démontrer l’hémorragie sous-arachnoïdienne. Elle présente une sensibilité plus élevée pour le diagnostic étiologique des hémorragies sulcales. Une ponction lombaire doit être réalisée si ces examens sont normaux et la suspicion clinique élevée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Hémorragie, Anévrisme intracrânien, Scanner, IRM
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Diagnostic and Interventional Imaging, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 96 - N° 3-4
P. 213-222 - août 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.