To determine the change in lower extremity power output over the course of a decathlon in order to better define/understand the functional demands represented by decathlon, the muscular mechanical capabilities determining decathlon performance, and their potential relationships with injury risk factors.

Six national level athletes and 11 representative control participants were included in this cross-sectional controlled study implemented in field conditions during the 2010 French National Decathlon Championships. The change in lower extremity power output, and its force and velocity components, was tested on the basis of maximal squat-jump and cycling sprint measurements, at the beginning and end of each of the two days of competition.

No differences in squat-jump and cycling sprint values were found between each testing time (P>0.05), while significant lower squat-jump values for control participants were reported at the second day beginning (P<0.05).

These preliminary results suggest that decathlon competition did not induce measurable alterations in lower extremity force, velocity or power output. In order to improve decathlon performance and injury prevention, practical information for athletes, coaches and medical teams could be: adapted wake-up and warm-up is necessary before morning events and other injury risk factors should be explored.

Déterminer la variation de puissance des membres inférieurs au cours d’un décathlon afin de mieux définir/comprendre : les demandes fonctionnelles du décathlon, les capacités mécaniques musculaires déterminantes de la performance, et leurs relations éventuelles avec les facteurs de risque de blessures.

Six athlètes de niveau national et 11 participants témoins ont été inclus dans cette étude transversale de terrain lors des championnats de France 2010. La variation de puissance des membres inférieurs a été testée au début et fin de chacun des deux jours de compétition par des squat-jump et des sprints sur cycloergomètre.

Il n’existait aucune différence dans les valeurs de squat-jump et sprints sur cycloergomètre entre les différents tests (p>0,05), hormis chez les témoins des valeurs de squat-jump significativement plus faibles en début de deuxième journée (p<0,05).

Ces résultats préliminaires suggèrent que la compétition de décathlon n’induirait pas de modifications mesurables de puissance des membres inférieurs. Afin d’améliorer les performances et la prévention des blessures en décathlon, des informations pratiques pour les athlètes, entraîneurs et équipes médicales pourraient être : réaliser un réveil musculaire et un échauffement adapté avant les épreuves du matin, et d’autres facteurs de risque de blessures devraient être explorées.