Conduite à tenir devant une hypernatrémie - 31/07/15
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Résumé |
Les dysnatrémies sont les troubles hydroélectriques les plus fréquents. L'hypernatrémie est moins fréquente que l'hyponatrémie. Elle est toujours consécutive à une perte d'eau libre et s'accompagne d'une déshydratation du secteur intracellulaire. Elle est le plus souvent la conséquence d'un défaut d'apport d'eau chez des personnes vulnérables ne pouvant satisfaire leurs besoins de soif (âges extrêmes, patients dépendants), mais elle peut aussi s'observer en cas de dysfonctionnement de la régulation rénale du bilan d'eau libre. Les conséquences cliniques sont fonction de la vitesse d'installation du trouble, pouvant aller jusqu'à des complications hémorragiques cérébrales en cas de déshydratation cellulaire intense. La correction de l'hypernatrémie fait appel à l'apport d'eau libre, que l'on peut estimer par des formules arithmétiques simples, auquel il convient d'ajouter des apports de solutés salés pour corriger l'éventuelle déshydratation du secteur extracellulaire associée. La correction de l'hydratation du secteur intracellulaire doit être d'autant plus lente que le trouble s'est installé progressivement, afin d'éviter les complications liées à l'œdème cérébral.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Hypernatrémie, Osmolarité, Trouble métabolique, Déshydratation, Eau libre
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