Infarctus osseux - 22/07/15
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On appelle infarctus osseux les ostéonécroses aseptiques localisées aux métaphyses ou diaphyses des os longs, et parfois aux os plats, à l'exclusion des ostéonécroses épiphysaires et des petits os du tarse et du carpe. La forme usuelle est peu ou pas douloureuse. Les radiographies, normales au début, montrent ensuite des plages d'ostéocondensation inhomogènes, d'aspect souvent typique et suffisant au diagnostic, et parfois une apposition périostée. Le principal diagnostic différentiel radiologique est l'enchondrome. L'aspect en imagerie par résonance magnétique est caractéristique. Ces infarctus se situent principalement aux membres inférieurs, notamment de part et d'autre du genou. Ils sont souvent multiples et symétriques, associés à des ostéonécroses épiphysaires une fois sur deux, dont ils partagent les facteurs de risque bien connus. Dans certaines étiologies (drépanocytose, maladie de Gaucher et cytostéatonécrose d'origine pancréatique), il s'agit d'infarctus médullaires aigus, pouvant toucher n'importe quel os du squelette. Leur présentation clinique, biologique et en imagerie est alors très voisine d'une ostéomyélite aiguë, diagnostic différentiel difficile. Le pronostic des infarctus osseux est en règle générale excellent mais la possibilité, rare, de surinfection bactérienne ou de transformation maligne en sarcome est à connaître.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Infarctus osseux, Ostéonécrose, Drépanocytose, Maladie de Gaucher, Cytostéatonécrose, Maladie des caissons
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