L’obésité diminue le maintien thérapeutique des traitements biologiques de seconde ligne après échec d’un anti-TNF de première ligne au cours de la polyarthrite rhumatoïde - 20/07/15

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Résumé |
Objectif |
L’objectif de cette étude a été d’évaluer si l’indice de masse corporelle (IMC) influence le maintien thérapeutique d’un traitement biologique de deuxième ligne chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) après échec d’un anti-TNF de première ligne.
Méthodes |
À partir d’une cohorte longitudinale, nous avons analysé 292 patients atteints de PR (66 obèses, 109 en surpoids et 117 de poids normal) traités par un anti-TNF en première ligne de biothérapie. Les patients arrêtant ce traitement étaient suivis s’ils débutaient un traitement biologique de deuxième ligne. Nous avons analysé, pour chaque ligne de biothérapie, le maintien thérapeutique par analyse des courbes de Kaplan-Meier et l’obtention d’une rémission à 12 mois d’après le score DAS28. Les facteurs prédictifs initiaux de l’évolution sous traitement ont été évalués par analyse de régression de Cox.
Résultats |
Le maintien thérapeutique d’un premier anti-TNF était plus faible chez les patients obèses (39,4 %) que chez ceux ayant un poids normal (49,1 %), mais la différence n’était pas statistiquement significative. Les patients obèses avaient le hazard ratio (HR) pour l’arrêt du premier anti-TNF le plus élevé (HR 1,64 ; IC 95 % : 1,02–2,62 ; p = 0,04) et le plus faible pourcentage de rémission DAS28 à 12 mois (p = 0,04). Chez les 97 patients (24 obèses, 36 en surpoids, 37 de poids normal) qui ont débuté une biothérapie de deuxième ligne autre qu’un anti-TNF, le maintien thérapeutique était plus faible chez les patients obèses (43,5 %) par rapport aux patients de poids normal (80 %, p = 0,04). L’obésité était encore prédictive de l’arrêt du traitement (HR 2,9 ; IC 95 % : 1,08–8,45 ; p = 0,04). De manière significative, le pourcentage de patients obèses atteignant une rémission à 12 mois était le plus faible (12 % ; p = 0,004).
Conclusion |
Notre étude montre que les patients obèses atteints de PR répondent faiblement à une biothérapie non anti-TNF de deuxième ligne après échec d’un anti-TNF en première ligne.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Indice de masse corporelle, Adalimumab, Étanercept, Infliximab, Rituximab
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le doi ci-dessus. |
Vol 82 - N° 4
P. 230-235 - juillet 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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