La pose d’implants intra-prostatiques UroLift® est-elle une alternative chez les patients ayant une hyperplasie bénigne de la prostate ? Résultats initiaux et facteurs prédictifs d’échec - 02/07/15
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Résumé |
Objectif |
Rapporter les résultats de la pose d’implants intra-prostatiques UroLift® après 2ans d’expérience.
Patients et méthode |
L’intervention a été proposée entre février 2012 et avril 2014 aux patients ayant une hyperplasie bénigne de la prostate symptomatique, en alternative à un traitement chirurgical ablatif classique. L’évaluation de la symptomatologie urinaire était basée sur l’auto-questionnaire IPSS, et la mesure du débit urinaire maximal (Qmax). L’évaluation de la fonction érectile et éjaculatoire était basée sur les auto-questionnaires IIEF5 et MSHQ-EjD.
Résultats |
Vingt-trois patients ont été traités pendant cette période. L’âge médian était de 66ans [53–78]. Le volume prostatique médian était de 38mL [20–80]. En préopératoire, l’IPSS et l’IPSS-QDV médians étaient de 20 [9–29] et 5 [3–6]. Aucun effet indésirable grave n’a été observé en postopératoire. La durée médiane du suivi a été de 14 mois [5–31]. En fin de suivi, 19 (83 %) patients rapportaient une amélioration de leur symptômes urinaires sans aucun traitement. L’IPSS et l’IPSS-QDV étaient significativement améliorés (valeurs médianes de 11 [1–27] et 2 [0–6], p<0,0001), sans néanmoins d’augmentation significative du Qmax. Quatre patients ont dû avoir un traitement complémentaire dès la première année. Parmi eux, 3 avaient un volume prostatique>60mL. Aucun patient n’a rapporté d’éjaculation rétrograde, ni d’altération de sa fonction érectile.
Conclusions |
La pose d’implants UroLift® a permis une amélioration des symptômes chez plus de 80 % des patients après un an de suivi. Un volume prostatique élevé semblerait un facteur potentiel d’échec.
Niveau de preuve |
5.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objective |
To report the results of UroLift® implants after a 2-year experience in the technique.
Patients and methods |
The procedure was proposed between February 2012 and April 2014 in patients with symptomatic benign prostatic hyperplasia, as an alternative to standard endoscopic ablation techniques. Evaluation of BPH related symptoms relied on the IPSS and IPSS-QoL self-questionnaires, as well as on maximum uroflow (Qmax). Evaluation of erectile and ejaculatory functions relied on the IIEF5 and MSHQ-EjD self-questionnaires, respectively.
Results |
A total of 23 patients were treated during this period. Median age was 66 years [53–78]. Median prostate volume was 38mL [20–80]. Preoperative IPSS and IPSS-QoL were 20 [9–29] and 5 [3–6], respectively. No severe adverse event was observed postoperatively. Median follow-up was 14 [5–31] months. At the end of follow-up, 19 (83%) patients reported sustained symptomatic improvement without any additional treatment. Median IPSS and IPSS-QoL were improved significantly (11 [1–27] and 2 [0–6], P<0.0001), with however no significant improvement in Qmax. Four patients needed additional treatment during the first postoperative year. Among them, 3 had a prostate volume>60mL. No patient reported retrograde ejaculation or worsened erectile function.
Conclusions |
UroLift® implants allowed symptomatic improvement in more than 80% of the patients after 1-year follow-up. A high prostate volume may potentially be predictive of symptomatic failure.
Level of proof |
5.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Hyperplasie bénigne, Prostate, UroLift®, Sexualité
Keywords : Benign hyperplasia, Prostate, UroLift®, Sexuality
Plan
Vol 25 - N° 9
P. 523-529 - juillet 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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