Le vivant du mourant - 26/06/15
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Résumé |
Les sciences expérimentales, par leurs techniques, n’ont pas détruit la métaphysique. Nous observons au contraire qu’elles l’ont recomposée. Ce bref texte dessine les grandes lignes de cette recomposition à partir d’une lecture qui explicite des questions de méthode dont témoigne l’essai de J.C. Ameisen : « La sculpture du vivant ». La philosophie profane, philosophie des Lumières, substitue à un « créateur », Dieu, un « sculpteur », le Temps. Le vivant se conçoit comme un « passé », ce qui veut dire que toute pensée de vérité implique un à-venir comme la pensée d’une fin. La temporalité en constitue la phénoménologie : par un advenu se démontre la vérité, qui signifie à-venir. C’est notre histoire profane reconstruite par la philosophie des Lumières. Pensée d’un commencement mais qui ne se peut traduire que comme achèvement. Connaître c’est voir, pour la biologie, voir le « vivant ». Mais c’est par effacement qu’une « cellule » montre, non-raison d’une raison, le mourant du vivant. Dans son principe, même la méthodologie profane bute sur la question de la causalité : l’effet ne se dissocie pas de la cause. L’« apoptose » en constitue la toute nouvelle formulation. Une raison tente de se recomposer par ce qui constituerait une non-raison. Pour reconstruire cette raison, la philosophie profane, à travers les réflexions de J.C. Ameisen, élabore une phénoménologie, celle d’un presque effacé, une mémoire de l’oubli. C’est à sa critique méthodologique que se livre cet article.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Applied sciences, throughout their techniques, have not destroyed the metaphysics. Instead we observe that they recomposed it. This short text draws the great lines of such recomposition from a lecture, which explains questions of method which are revealed in J.C. Ameisen's writing: “The sculpture of life”. The profane philosophy, philosophy of Enlightenment, substitutes a “creator”, God, for a “sculptor”, Time. Life has been conceived as a “past”, that is to say that all thought of truth implies an upcoming as the thought of the end. The temporality constitutes its fenomenology: truth that means upcoming is revealed throughout happened. Our profane story is reconstructed by the philosophy of the Enlightenment. Thought of a beginning but that we can only translate as a completion. To know is to see for biology, to see the “life”. But it is by effacement that a “cell” shows, non-reason of a reason, the dead of life. In its very principle, the profane methodology knocks against the question of causality: the effect does not dissociate itself from the cause. “Apoptosis” is the new formulation of this. A reason tries to recompose itself throughout what would be a non-reason. In order to reconstruct this reason, the profane philosophy, throughout J.C. Ameisen's reflections, elaborates a phenomenology, the one of an almost effaced, the memory of oblivion. The purpose of this article is to do its methodological criticism.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Éthique, Métaphysique, Biologie, Méthode
Keywords : Ethics, Metaphysics, Biology, Methodology
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Vol 1 - N° 2
P. 252-259 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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