Intérêts du pansement-greffe hydrocolloïde en chirurgie cutanée - 17/06/15
pages | 2 |
Iconographies | 2 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
Les complications postopératoires en chirurgie cutanée sont estimées à 2 %. Les principaux facteurs de risques sont : les chirurgies de reconstruction (lambeau, greffe), la durée de l’acte opératoire, la prise d’un traitement antiagrégant/anticoagulant, l’immunosuppression des patients. Les principales complications sont les hémorragies postopératoires, les infections, la déformation des orifices naturels et/ou la mauvaise cicatrisation.
Nous rapportons quatre cas cliniques pour lesquels la prise en charge chirurgicale a été facilitée et le risque de complications diminué de façon inattendue.
Patients et méthodes |
cf. résultat.
Résultats |
Observation : quatre patients (2 femmes et 2 hommes) âgés entre 28 et 99ans, dont trois étaient sous anticoagulants associés ou non à des antiagrégants présentaient des tumeurs cutanées nécessitant une exérèse chirurgicale. Il s’agissait de deux carcinomes épidermoïdes – un du visage et autre du cuir chevelu –, d’un carcinome basocellulaire du visage et d’un histiocytofibrome du pied. La perte de substance cutanée variait entre 4,8 et 12,25cm2 (Fig. 1A) La cicatrisation de la perte de substance a été obtenue chez tous les patients à l’aide d’un pansement hydrocolloïde extra-mince stérile suturé sur les berges de la plaie (Fig. 1B). Les soins postopératoires ont été réalisés par les patients et/ou leurs proches et l’hydrocolloide était enlevé dans tous les cas à 8semaines. La moyenne pour l’EVA de la douleur était de 1 sur une échelle de 0 à 10, pendant les 10 premiers jours. La cicatrisation était quasiment complète chez tous les patients et l’aspect de la cicatrice à 3mois était satisfaisant (Fig. 2). Une évaluation de la cicatrice par le score de POSAS à 6mois est en cours.
Discussion |
Il s’agit des premiers cas où la réparation de perte de substance post-chirurgie cutanée était obtenue à l’aide d’un pansement hydrocolloïde stérile suturé. Classiquement, la suture de la perte de substance chez nos 4 patients aurait dû faire appel à des techniques de reconstruction de type lambeaux et/ou des greffes de peau totale, en augmentant les risques de complications postopératoires. La suture d’un pansement hydrocolloïde stérile, nous a permis d’éviter toute complication postopératoire, de faciliter les soins post-interventionnels qui n’ont pas nécessité l’intervention d’un personnel paramédical et d’éviter l’arrêt de travail dans le cas concerné. Au bout de 8semaines la cicatrisation était quasi complète chez tous les patients. L’ensemble de ces éléments a réduit également les coûts médico-économiques liés à la chirurgie cutanée. De plus la cicatrice obtenue semble de bonne qualité.
Conclusion |
Des études contrôlées sont nécessaires afin d’évaluer l’intérêt de cette technique dans la chirurgie cutanée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Complications chirurgicales, Pansement hydro-colloïde
Plan
Vol 142 - N° 6-7S2
P. S343-S344 - juin 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?