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Étude de la concordance entre l’immunohistochimie p16 et le génotypage HPV par PCR dans le diagnostic viral des carcinomes épidermoïdes de l’oropharynx - 14/06/15

Doi : 10.1016/j.aforl.2014.06.005 
D. Fonmarty a, S. Cherrière a, H. Fleury b, S. Eimer c, C. Majoufre-Lefebvre d, V. Castetbon a, E. de Monès a,
a Service d’oto-rhino-laryngologie, hôpital Pellegrin, centre hospitalier universitaire, place Amélie-Raba-Léon, 33056 Bordeaux cedex, France 
b Laboratoire de virologie, hôpital Pellegrin, centre hospitalier universitaire, place Amélie-Raba-Léon, 33056 Bordeaux cedex, France 
c Laboratoire d’anatomie-pathologique, hôpital Pellegrin, centre hospitalier universitaire, place Amélie-Raba-Léon, 33056 Bordeaux cedex, France 
d Service de chirurgie maxillo-faciale, hôpital Pellegrin, centre hospitalier universitaire, place Amélie-Raba-Léon, 33056 Bordeaux cedex, France 

Auteur correspondant. Centre François-Xavier-Michelet, hôpital Pellegrin, place Amélie-Raba-Léon, 33056 Bordeaux cedex, France.

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Résumé

Objectif

Le diagnostic des cancers de l’oropharynx liés à HPV repose en pratique clinique sur l’immunohistochimie de p16 et la détection de l’ADN viral par PCR (PCR-HPV). L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la concordance entre ces 2 tests diagnostiques. L’objectif secondaire était d’étudier les caractéristiques cliniques de ces patients.

Matériels et méthodes

Il s’agissait d’une étude prospective monocentrique réalisée entre février 2010 et juillet 2012. Une analyse immunohistochimique de p16 et une PCR-HPV ont été réalisées sur des prélèvements biopsiques de la tumeur. La concordance a été évaluée selon le coefficient kappa de Cohen et interprétée selon l’échelle de Landis et Koch. Les données cliniques des patients ont été analysées en fonction des résultats des tests.

Résultats

Soixante et onze patients ont été inclus. La prévalence de HPV était de 43,7 % selon la p16 et 31 % selon la PCR. L’étude de la concordance retrouvait un coefficient kappa à 0,615. Une localisation amygdalienne ou basi-linguale était retrouvée dans 100 % des cas p16+/PCR-HPV+. L’intoxication éthylique et tabagique était significativement moindre pour les patients HPV+ quelle que soit la méthode de détection. L’âge de ces patients était plus élevé et les tumeurs de grade histologique de différenciation plus faible.

Conclusion

L’immunohistochimie de p16 ou la PCR-HPV utilisées seules semblent insuffisantes. Ces résultats confirment la haute prévalence des CEOP liés au virus HPV et les spécificités cliniques et histologiques déjà rapportées excepté l’âge. Il paraît essentiel que les études cliniques soit à l’avenir stratifiées en fonction de l’intoxication tabagique et du statut HPV des tumeurs, et que ce dernier soit défini au moyen d’outils virologiques fiables ciblant l’ARNm de E6/E7 et non plus la simple positivité au marqueur p16 comme c’est souvent le cas. L’avènement de nouveaux tests réalisables en routine est souhaitable.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Cancer oropharynx, HPV, P16, PCR


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans European Annals of Otorhinolaryngology Head and Neck Diseases, en utilisant le DOI ci-dessus.


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Vol 132 - N° 3

P. 131-135 - juin 2015 Retour au numéro
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