Traitement des carcinomes hépatocellulaires par thermodestruction et chimioembolisation intra-artérielle hépatique - 11/06/15
Résumé |
Les récidives tumorales locales après thermodestruction d’un carcinome hépatocellulaire (CHC) peuvent influer sur la survie globale et sont liées très fortement à un traitement incomplet de la lésion mère ou aux potentielles invasions microvasculaires ou micronodules satellites se situant à proximité de la lésion principale. Le diagnostic de ces métastases hépatiques à proximité de la lésion mère est difficile avec le scanner ou l’IRM et leur fréquence, leur nombre, et leur diffusion dans le foie augmentent avec le diamètre de la lésion principale. Ainsi c’est le diamètre tumoral qui est actuellement déterminant pour prédire qu’une thermodestruction d’un CHC va être complète ou non. Pour la radiofréquence monopolaire, il est maintenant démontré que ce traitement seul est suffisant pour traiter efficacement des CHC uniques de moins de 3cm de diamètre à condition qu’il n’existe pas de micrométastases hépatiques. En cas de CHC de plus de 3cm, de multifocalité ou de récidive tumorale, les résultats en termes de survie globale et de survie sans récidive sont meilleurs si l’on associe à la radiofréquence monopolaire, une chimioembolisation intra-artérielle hépatique. La chronologie de cette association thérapeutique influe probablement sur l’efficacité antitumorale et la tolérance et reste encore à évaluer.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Carcinome hépatocellulaire, Thermodestruction, Thermo-ablation, Embolisation, Chimioembolisation intra-artérielle hépatique
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Diagnostic and Interventional Imaging, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 96 - N° 2
P. 192-201 - juin 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.