Tumeurs bénignes exocrines du pancréas - 05/06/15
pages | 6 |
Iconographies | 10 |
Vidéos | 0 |
Autres | 1 |
Résumé |
Les tumeurs bénignes exocrines du pancréas sont essentiellement des lésions kystiques (LKP) : cystadénomes séreux, cystadénomes mucineux, tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses du pancréas (TIPMP) et tumeurs pseudopapillaires et solides du pancréas. Les tumeurs bénignes solides du pancréas d'origine exocrine sont essentiellement représentées par les pancreatic intraepithelial neoplasia (PanIN). Les formes pseudotumorales de pancréatite et les pseudokystes ne sont pas des tumeurs et font partie des diagnostics différentiels. La découverte de LKP, notamment fortuite, est une situation de plus en plus fréquente grâce aux performances de l'imagerie conventionnelle. La prévalence des LKP est estimée à près de 20 % dans la population générale et augmente avec l'âge, notamment après 70 ans. Il est donc essentiel de connaître leurs caractéristiques cliniques et morphologiques afin d'en faire le diagnostic précis. Dans un contexte de pancréatite aiguë récente, les LKP les plus fréquentes sont les pseudokystes (plus de 80 % des cas). En dehors de ce contexte, les LKP les plus fréquentes qui peuvent poser un problème diagnostique et de prise en charge sont les cystadénomes séreux, les cystadénomes mucineux et les TIPMP. Plus rares sont les tumeurs pseudopapillaires et solides du pancréas et une entité nouvellement décrite concerne la transformation kystique des acini. Les tumeurs solides bénignes d'origine exocrine du pancréas sont de diagnostic difficile car de taille microscopique ou millimétrique (PanIN) ou exceptionnelles (formes solides des cystadénomes séreux ou des tumeurs pseudopapillaires et solides). Il faut savoir associer les différents types d'imagerie afin de faire un diagnostic exact et proposer le traitement ou la surveillance ad hoc. Certaines de ces lésions sont précancéreuses et il ne faut pas négliger (ou relâcher) la surveillance, notamment en cas de TIPMP des canaux secondaires de petite taille. Une dégénérescence est toujours possible, même après plusieurs années de stabilité. Certaines peuvent mimer un adénocarcinome et motiver une résection chirurgicale à tort. La scannographie et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) (avec séquence de wirsungo-IRM) sont les examens de première intention. Cependant, une échoendoscopie doit être proposée rapidement en cas de doute diagnostique. En cas de forme solide, la ponction-biopsie de la lésion doit être réalisée et répétée en cas de doute diagnostique persistant.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Cystadénome séreux, Cystadénome mucineux, TIPMP, PanIN
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à ce traité ?