IGRAVIH : comparaison de l’impact des résultats de l’IDR et des tests IGRA sur l’attitude des cliniciens. NCT00805272 - 20/05/15

IGRAVIH Study group
Résumé |
Introduction |
L’impact de l’utilisation des tests in vitro pour le dépistage de la tuberculose latente (TL) chez les patients VIH par rapport à l’IDR n’est pas connu.
Patients et méthodes |
L’étude prospective multicentrique IGRAVIH a évalué le dépistage de la TL par IGRA (QTF-TB Gold IT et TSPOT.TB) et IDR chez des patients VIH naïfs sans argument clinique pour une tuberculose maladie (TM). Le résultat de l’IDR et des IGRAs était rendu avec des recommandations. À 6mois, le devenir des patients était recueilli : traitement antituberculeux (préventif ou curatif), mise sous ARV, explorations supplémentaires. L’attitude habituelle déclarative des cliniciens devant une IDR positive était recueillie.
Résultats |
Dans IGRAVIH, les 415 patients ayant eu les 3 tests (2 IGRA+IDR) ont été analysés, 212 (51,2 %) issus d’un pays d’endémie tuberculeuse, 116 (28,5 %) avec CD4<350 (26 [6,4 %]<150). Cinquante-cinq patients (13,3 %) avaient un IGRA positif, 66 (15,9 %) une IDR positive (κ 0,296 IC95 %=[0,1777 ; 0416]) ; 22 (40 %) des 55 patients ayant un IGRA positif ont été traités : 13 (23,6 %) comme une TL, 9 (16,4 %) comme une TM et 24 (43,6 %) ont eu des explorations supplémentaires.
Devant une IDR positive, l’attitude déclarative des cliniciens serait : de traiter dans 46,1 % (n=184) : une TL ou une TM dans respectivement 121 (30,3 %) et 63 (15,8 %) cas, de réaliser des explorations supplémentaires dans 75,4 % des cas (n=301). Il n’y avait pas de différence significative d’attitude en fonction des résultats réels des tests.
Conclusion |
La positivité d’un test IGRA n’a pas plus conduit les cliniciens à réaliser des explorations supplémentaires ou à traiter une TL que devant une IDR positive.
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Vol 36 - N° S1
P. A25-A26 - juin 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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