Hémopathies malignes de l'adulte jeune, fertilité et grossesse - 07/05/15
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Résumé |
Les hémopathies malignes regroupent principalement les lymphomes (hodgkiniens et non hodgkiniens), les leucémies aiguës (myéloïdes ou lymphoïdes) et la leucémie myéloïde chronique. Elles viennent au second rang de fréquence des cancers des adultes de moins de 40 ans. Leur pronostic s'est transformé depuis les années 2000, avec la guérison ou la survie à long terme chez plus de 50 % d'entre eux. Par rapport aux années 1980-1990, les traitements plus efficaces et plus ciblés ont permis en outre une décroissance du risque d'infertilité. Cependant, un certain nombre de patients doivent recevoir une chimiothérapie intensive incluant de hautes doses d'alkylants, une greffe autologue ou allogénique dès la première ligne ou en cas de récidive. Chez l'homme, l'autoconservation de sperme avant chimiothérapie fait partie du parcours personnalisé de soins et les spermatozoïdes congelés sont utilisés en routine. Chez la femme, l'insuffisance ovarienne prématurée induite par les chimiothérapies comportant des agents alkylants nécessite une information spécifique et une réflexion précoce sur les possibilités de préservation de fertilité. Différentes techniques peuvent être proposées chez la femme pour autoconserver ses gamètes, comme la cryoconservation de tissu ovarien et/ou la cryoconservation d'ovocytes matures par vitrification après stimulation ovarienne et ponction folliculaire. Ces techniques ne sont pas toujours possibles en raison de l'urgence à mettre en œuvre certaines chimiothérapies ou de troubles de l'hémostase, et sont parfois limitées par une réserve ovarienne insuffisante au moment du diagnostic. Pour les pathologies aiguës, lorsque la grossesse spontanée est possible, plusieurs années après la fin de la chimiothérapie, la grossesse se déroule le plus souvent normalement pour la mère et l'enfant. Chez la femme, les naissances après assistance médicale à la procréation sont encore rares après réutilisation des ovocytes vitrifiés ou après autogreffe de tissu ovarien. Les traitements des leucémies myéloïdes chroniques n'affectent pas la fertilité mais exposent à une tératogénicité et leur arrêt est potentiellement dangereux pour les patientes. La planification de la grossesse devient alors l'enjeu conjoint du gynécologue obstétricien et du cancérologue. La problématique est encore différente dans les hémopathies lymphoïdes chroniques, plus rares à cet âge, dont les rechutes sont en revanche considérées comme inéluctables.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Lymphomes hodgkiniens et non hodgkiniens, Leucémies aiguës, Leucémie myéloïde chronique, Fonction gonadique, Chimiothérapie, Autogreffe, Autoconservation de sperme, Insuffisance ovarienne prématurée, Préservation de fertilité, Cryoconservation de tissu ovarien, Cryoconservation d'ovocytes matures, Grossesse
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