Apport de la TEP/TDM au 18F-FDG pour l’évaluation d’une masse cardiaque : illustration à propos d’un cas - 07/05/15
Résumé |
Objectifs |
Nous rapportons le cas rare d’un patient de 83ans adressé en TEP/TDM au 18F-FDG pour bilan d’une masse cardiaque ventriculaire droite d’allure tumorale.
Patient et méthodes |
Ce patient avait bénéficié d’une néphrectomie totale élargie gauche en avril 2013 suite à la découverte sur un scanner réalisé pour des douleurs abdominales d’une volumineuse masse rénale gauche. L’analyse anatomopathologique rapporte la présence d’un carcinome rénal à cellules claires de grade III de Fuhrman d’exérèse complète avec envahissement veineux rénal et infiltration pyélo-calicielle, sans métastase ganglionnaire, de stade pT3a N0. En septembre 2014, le patient est hospitalisé pour une décompensation cardiaque, le bilan d’imagerie avec notamment une IRM cardiaque met en évidence une volumineuse masse tumorale intracavitaire de 9cm de grand axe développée aux dépens du ventricule droit.
Résultats |
Une TEP/TDM au 18F-FDG est alors réalisée dans le cadre du bilan d’extension de cette lésion. L’examen retrouve un hypermétabolisme cardiaque intense superposable à la masse tumorale mise en évidence en IRM. Il s’y associe des adénopathies secondaires hypermétaboliques sous-carénaire et rétroclaviculaires gauches. Une coronarographie est réalisée afin d’effectuer une biopsie intraventriculaire de la tumeur. L’examen anatomopathologique conclue à une métastase cardiaque du carcinome rénal à cellules claires.
Conclusions |
Les localisations secondaires cardiaques sont des lésions rares mais pas exceptionnelles. Elles sont retrouvées dans 2 à 18 % des cas en cas de cancers avérés en post-mortem. Elles sont secondaires la plupart du temps à des mélanomes, des cancers bronchiques, des cancers du sein ou des lymphomes et, plus rarement, à des cancers rénaux. Ce cas clinique souligne la possibilité de mettre en évidence ces lésions et d’évaluer leur extension par la TEP/TDM au 18F-FDG ainsi que de réaliser dans un même temps diagnostique, le bilan d’extension corps entier de la pathologie primitive.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 39 - N° 3
P. 240 - mai 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?