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L’infection à Mycobacterium bovis en France en 2014 : recrudescence et inquiétudes - 06/05/15

Doi : 10.1016/S1773-035X(15)30114-3 
Barbara Dufour a, , Jean-Jacques Bénet a
a UR EpiMAI UPEC-ENVA USC ANSES, École nationale vétérinaire d’Alfort, 7, avenue du Général-de-Gaulle, 94700 Maisons-Alfort cedex 

*Correspondance.

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Résumé

Pratiquement quarante ans après le lancement à l’échelle nationale (1963) du plan d’éradication de la tuberculose bovine (infection à Mycobacterium bovis) dans les élevages, la France a obtenu (décembre 2000) le statut européen de pays « officiellement indemne de tuberculose bovine ». L’infection n’a toutefois pas totalement disparu des élevages français et une certaine tendance à la recrudescence de l’infection dans les élevages inquiète les autorités sanitaires. Parallèlement, l’infection a été identifiée dans la faune sauvage en 2001 en Normandie sur des cervidés, puis dans d’autres régions sur des sangliers et des blaireaux.

Les causes possibles d’une telle recrudescence sont analysées dans cet article. En supplément des facteurs de risque traditionnels (résurgence de l’infection dans des foyers, introduction d’animaux infectés et risques liés au voisinage avec des exploitations infectées), de nouveaux facteurs de risque sont apparus ; ils sont liés :

– à la limite des outils de dépistage qui en situation de très faible prévalence présentent des valeurs prédictives positives très basses ;

– à la taille des troupeaux et aux modalités d’élevage augmentant les risques d’infection notamment des élevages producteurs de viande ;

– à l’infection dans la faune sauvage qui au départ est une conséquence de l’infection bovine mais qui peut également, par des contacts indirects (fréquentation des mêmes points ou de pâturages communs), contaminer des élevages sains.

Malgré cette recrudescence, les risques de transmission à l’homme de cette infection zoonotique demeurent en France en 2015 très faibles.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Almost forty years after the launch, on a national scale (1963), of the bovine tuberculosis (mainly due to Mycobacterium bovis) eradication plan at the bovine herds level, France obtained (in December, 2000) the European status of «state officially free of bovine tuberculosis». However, the infection did not totally disappear and even a slight trend to enhancement of infection in herds worries the sanitary authorities. At the same time, tuberculosis was identified in wildlife animals (cervids) in 2001 in Normandy, and, afterwards, in other regions on wild boars and badgers.

The possible causes of this recent evolution are discussed in this article.

In supplement of the traditional risk factors (resurgence of infection in previous outbreaks, introduction of infected animals and risk associated with relationship with infected herds), new risk factors appeared, in relation with:

- limit of screening tools which present very low positive predictive values with very low prevalence ;

- size of herds and breeding methods which increase risks of infection in particular for suckling herds ;

- infection in wildlife animals which, at first, is a consequence of bovine infection but which can also contaminate healthy herds by indirect contacts on pastures.

Despite this slight augmentation, the risks of transmission of this zoonotic infection to man remain very low in France, in 2015.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots-clés : Tuberculose bovine, Mycobacterium bovis, France, facteurs de réémergence

Keyword : Bovine tuberculosis, Mycobacterium bovis, France, factors of reemergence


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Vol 2015 - N° 472

P. 67-75 - mai 2015 Retour au numéro
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